-QUOI! Si je me trompe de réponse on ne pourra jamais voir ce qu’il contient.
-Non! Je suis désolé.
Exéus n’en revenait pas, comment pouvait-il savoir quelle était la réponse. « Qu’est ce que la victoire ? ». Comment allait t-il deviner la réponse. Tous le groupe le regardait comme si il avait toujours sut la réponse.
-Je ne connais pas la réponse, Eldor aidez-moi!
-Je ne l’a connais pas non plus, riposta Eldor. Je suis peut-être un mage mais pas un médium.
-On ne saura donc jamais le contenu de ce que grand-père nous a légué.
-Si il te l’a légué, c’est qu’il estime que tu dois connaitre la réponse, dit Eldor.
Dana et Varro les regardaient en se demandant eux aussi la réponse à la question.
-Tu crois que la victoire, c’est ce que l’on gagne, tenta Varro.
-Non, c’est trop simple. Si c’était ça tout le monde aurait pu ouvrir notre coffre. Non, c’est quelque chose de plus profond. Connaissant grand-père, je suis sur qu’il m’a laissé un indice.
Ils se creusèrent la tête pendant presqu’une heure, aucune réponse trouvée n’étaient pour eux assez convenable. Le pire, c’est qu’ils n’ont droit qu’a une seule réponse et pas une de plus sinon le coffre disparaîtra à jamais. Varro, Dana et Filen voulurent abandonner mais Eldor et Exéus n’avaient pas dit leur dernier mot.
-Qu’est ce que mon frère t’a légué déjà? questionna Eldor en espérant trouver un quelconque indice.
-Une carte, le médaillon et l’épée.
-Hum, hum… disait Eldor en réfléchissant au moindre détail qui aurait pu leur échappé.
Exéus cherchait lui aussi au plus profond de sa mémoire avec l’espoir de retrouver ne serait-ce qu’une image où une conversation concernant une énigme. A ces mots là, Exéus eut soudain un souvenir. L’énigme, mais bien sûr se dit t-il. Tempios, l’arbre de la forêt de Rochevreux. Que lui avait t-il dit? Il avait parlé d’une énigme que l’on lui posera et que…pour l’aider il aurait besoin de l’épée.
-OUI, je sais la réponse! s’écria Exéus aussi fort qu’il le pouvait. Il avait trouvé la réponse.
-Qu’est ce que c’est? s’empressèrent de demander Eldor, Dana, Varro et Filen.
-L’épée! dit t-il si fière de sa découverte.
-Je ne comprend pas, l’épée c’est le clé, mais l’énigme…
-Est gravée dessus, termina Exéus.
Il s’empressa de revenir près de l’elfe et lui demanda de retirer le glaive hors de son orifice. L’elfe s’exécuta et la tendit à Exéus. Il l’a prit et trouva enfin ce qu’il cherchait. La réponse était gravée, écrite sur la lame depuis le début et il ne l’avait presque pas remarqué.
Sur la tranche droite de la lame d’acier était inscrit « Courage et audace, voilà ce qu’est la victoire ». Il s’approcha du groupe et lut la phrase haut et fort pour que tout le monde puisse l’entendre. A la seconde où il termina sa phrase, un bruit sourd se fit entendre. La porte du coffre venait de coulissait et ainsi laissait libre accès au contenu du plus vieux coffre de Cryon. Tout le monde, même l’elfe regardaient les yeux ébahis le contenu de ce fameux coffre. La plante Resurectionelle.
Ils s’approchèrent doucement tellement l’émotion était forte, ils avaient enfin découvert la chose la plus désirée au monde. La plante était minuscule et était d’une couleur blanche puissante, aussi blanc que le marbre. Ses feuilles étaient d’une grande finesse. Autours de la plante se trouvait un halo bleuté destiné à la protéger du premier inconnu. Eldor s’en approcha sans dire un mot et l’observa longuement. Elle était accompagné d’une lettre destiné à l’actuel héritier du trône, par conséquent Exéus.
-Wah! dirent Varro et Dana en même temps émerveillés par une simple plante.
Exéus rejoignit Eldor pour lire le contenu de la lettre.
Chère héritier,
Je suis Augurre premier, le premier de la lignée des homme, je laisse aujourd’hui dans ce coffre la plante ici présente. Comme vous pouvait le remarqué, cette plante n’est pas des plus ordinaires, c’est une plante ayant la vertus de ramener à la vie, une personne nous ayant quittée. Vous pouvez remarqué également qu’elle est entourée d’un halo bleu qui est censé la protéger contre les mains d’une personne n’étant pas autorisé à la prendre. Si vous lisait cette lettre, c’est que vous vous trouvé devant elle en ce moment même. Je tiens à préciser que sa fonction ne pourra être utilisé qu’une seule fois et pas une de plus. Si jamais c’est toi mon fils qui lit cette lettre alors tu peux la prendre immédiatement mais si jamais c’est un de mes descendant d’un temps plus avancé, je vous invite donc à mettre votre main sur le halo. Si jamais il devient rouge, c’est qu’elle ne vous revient pas, au contraire si il reste bleu alors il vous laissera la prendre.
Prenez soin de cette merveille de la nature, elle est unique au monde et surtout ne l’utiliser pas à des fins inutiles.
PS: Si jamais le possesseur de la plante est assassiné, alors son agresseur devient automatiquement son nouveau possesseur et donc les pouvoirs de la plantes, si ils n’ont pas étaient utilisés, lui reviennent donc.
Je vous conjoints mes plus sincères salutations. AUGURRE MOGUE.
Après la lecture de cette lettre qu’Exéus avait pris soin de faire à haute voix sauf la petite partie à la fin qu’il préféra garder pour lui, il n’y avait évidemment que deux possesseurs potentiels: Eldor et Exéus.
L’elfe qui avait suivi toute l’histoire depuis le début ne put se retenir d’essayer de voler la plante. En se précipitant dessus, il ne fut qu’aggraver son cas car après que l’halo soit devenu rouge, il fut assommé par Eldor.
-Eh bien qu’attendez-vous? demanda Dana. Passez vos mains.
Eldor fut le premier et mis ses mains en évidence devant le halo, mais il demeura rouge comme tout le monde s’y attendaient. Lorsque ce fut au tour d’Exéus, il se passa quelque chose d’étrange. En effet lorsque ses mains s’approchèrent du halo lumineux, il ne sembla pas devenir bleu et resta rouge, mais au bout de quelques secondes d’insistance, il vira au blanc puis au bleu. Il passa donc la main à l’intérieur et il put toucher la plante si convoitée et ressentit une sensation bizarre. C’est comme si un bain glacé coulait à la place de son sang. Il tenait désormais en main la fameuse plante. Les yeux de Filen s’illuminèrent à sa vue. L’elfe referma la porte du coffre et le fit remonter dans la tour infernale des coffres.
Ils quittèrent donc l’elfe et l’héritorium pour se diriger vers la faille de Rochemorte.
Filen sur la route ne faisait que de parler de la plante et de ses vertus médicinales incroyables, il voulait la tenir dans ses mains mais le halo bleuté l’en empêchait. Bientôt le terre sèche et aride qu’était celle qui abritait l’héritorium disparaissait pour laisser place à un décor beaucoup plus rocheux et tortueux. La journée était encore supportable mais la nuit était vraiment glacial comme dans tous les autres royaumes. Ils passèrent plus de trois jours dans cet environnement à errer dans la nature en cherchant le début de la faille. Pour les repas c’était acceptable, des chèvres et quelques vaches trainaient par ici et leurs permirent de se nourrirent pendant ce séjour. Exéus avait refait son fameux rêve une fois de plus sans aucune réelle amélioration, la moindre chose qui commençait à devenir intéressante aux yeux d’Exéus disparaissait dans un fondu noir jusqu’a son réveil. Il n’y avait rien de vraiment intéressant jusqu’au moment où la faille montrait enfin le bout de son nez. Elle était plus que gigantesque et il n’y avait aucun autre chemin pour rejoindre l’ultime dernier royaume qu’est Menosque pour atteindre son port et enfin pouvoir aller sur le continent de gauche. A voir la profondeur de la faille qui était impressionnante, il n’y avait d’autres moyens que de descendre en rappelle jusqu’au fond avec les moyens du bord.
-Vous plaisantez, dit Varro en s’adressant à Eldor en ayant entendu son idée de rappelle qui l’effrayait au plus au point.
-Ai-je l’air de plaisanter, répondit Eldor en regardant ce dernier d’un air moqueur.
Evidemment que Varro savait qu’Eldor ne rigolait sur ce genre d’idée, d’ailleurs il ne rigolait presque jamais. Dana restait toujours discrète envers son père mais commençait à revenir vers Exéus et Varro. Eldor le vivait très mal et faisait son possible pour essayer de rétablir les liens entre lui et sa fille qu’ils ont perdus. Filen qui depuis plus d’une semaine se tenait souvent à l’écart du groupe, retrouvait son énergie habituelle après la découverte de la plante et se réjouissait de descendre en rappelle car selon lui, il avait déjà vécu ça lors de ses nombreux voyages. Les moyens du bord étaient justement très simplistes, des cordes de vêtement et de couvertures pour faire une corde assez longue pour pouvoir atteindre le fond le plus facilement possible.
Une fois la corde terminée, ils la lancèrent et regardèrent si elle était assez longue pour toucher le fond. Elle était suspendue au sol de seulement quelques centimètres, elle était presque parfaite. Eldor l’accrocha solidement à un gros rocher non loin. Filen comme à son habitude passa le premier, il s’accrocha à la corde et descendit progressivement vers le sol. Il se balançait de parois en parois en prenant le soin d’accrocher ses pieds contre les pierres pour prendre appui. Au fur et à mesure que Varro observait Filen descendre, il sentait la peur du vide refaire surface. En effet depuis son plus jeune âge, Varro avait une peur du vide et donc le vertige. Voir Filen descendre lui faisait remontait de mauvais souvenirs de son enfance. Après presque vingts minutes, Filen atterrit sur le sol saint et sauf. Ce fut après au tour de Dana qui se proposa pour passer la deuxième. Elle posa pied sur le sol un peu plus rapidement que Filen. Eldor passa à son tour ainsi qu’Exéus. Il ne restait plus que Varro qui évaluait les risques avant de descendre. Après de nombreuses protestations de la part d’Eldor lui disant qu’il devait se dépêcher, il se décida donc à descendre. Pour éviter toute peur inutile, il ne fixait que la corde et s’efforçait de ne pas regarder en bas où règne le vide le plus totale. Il accrochait ses mains si solidement à la corde qu’il descendait encore plus lentement qu’Eldor. Lorsque son pied s’accrocha à un rocher pour prendre appui, la pierre se brisa en tombant en morceau sur le sol. Son pied glissa donc et lâcha la corde sous l’effet de la peur. Il tomba dans le vide.
Varro ne rouvrit les yeux que quelques heures après son accident. Quand il put voir la lumière du jour et ressentir la chaleur du soleil qui se couchait, il put observer son corps allongé sur le sol, il ne constata aucune blessure apparente et fut surpris. Après une chute de plusieurs dizaines de mètres il devrait être mort. Ce fut le visage d’Exéus qu’il aperçut en premier et remarqua qu’il avait l’air épuisé. Quand le reste du groupe appris son réveil, Eldor se précipita vers lui et ainsi lui expliquer ce qu’il c’était passé après sa chute. Lorsque le regard de Varro croisa celui d’Eldor il comprit qu’il n’était pas de très bonne humeur.
-Eh bien toi, tu nous en a fait voir des vertes et des pas mûres, s’exclama Eldor sur un ton ironique.
-Que c’est t-il passé? Je ne suis pas mort? questionna Varro.
-Non, tu as eu plutôt de la chance mais à cause de toi nous avons perdu du temps. Tu aurais pu me prévenir que tu redoutais le vide. Quand nous avons vu la pierre s’écroulait, nous avons compris que tu ne tiendrais pas le coup et nous t’avons rattrapé au vol mais ta tête à cogné une des parois et tu as perdu connaissance.
-Combien de temps?
-Oh pas longtemps, quelques heures je dirais.
Il se releva tant bien que mal et essaya de tenir debout mais au moment où son pied prit appuis sur le sol, il ressentit une douleur atroce. Il avait l’impression que les os de son pied étaient brisés. Après une heure d’entrainement, il put mettre un pied devant l’autre et ils se remirent en route. Plus ils s’enfoncèrent dans la faille, plus la lumière du soleil disparaissait et bientôt ce fut le noir totale. La torche qu’Eldor faisait apparaitre dans les endroits sombres ne manqua pas à l’appel. La faible lueur que de la torche produisait servait à peine à voir a quelques mètres aux alentours. Cet endroit avait l’air de s’étendre sur des kilomètres, il n’y avait que des roches noires. Dana se pencha sur son sac et prit plusieurs plantes de couleurs noires qu’elle coupa en plusieurs morceaux et elle les donna a chacun d’eux.
-C’est pour les gaz toxiques, expliqua t-elle. Coupez en des petites boules que vous mettrez dans vos narines. Elle filtreront l’air et vous le rendra respirable. Ne respirez que par le nez.
Ils s’exécutèrent tous et firent comme Dana l’a expliquée. Une fois dans les narines, une légère odeur de menthe s’en dégageait. Lorsque Exéus respirait, l’air qui rentrait avait l’air plus frais. Après cette courte manipulation ils reprirent leur route et s’engouffrèrent dans ce chemin sombre. Les parois sombres du gouffre ne laissaient pas la lumière d’Eldor éclairait. Filen marchait doucement et observait tous ce qu’il pouvait voir. Varro, lui, restait en arrière du groupe et avançait en tremblant et en respirant fort. Dana restait près d’Exéus, elle lui tenait la main en la serrant fort. Maintenant que tout le monde était au courant de leur histoire, elle ne prenait plus la peine de se cacher auprès du groupe.
Parfois en avançant, des bruits de grognement étaient audibles et cela effrayaient Varro au plus haut point. Pendant plus d’une heure ils marchaient dans l’obscurité en redoutant un quelconque danger a tout moment. Plus loin, une coulée de lave se déversait sur le sol et éclairait une grosse partie de la grotte. En plus de la lumière, elle produisait une chaleur agréable qui faisait vite oubliée le froid de la nuit.
-Nous allons rester ici pour la nuit, proposa Eldor.
-Et si la lave déborde? questionna Filen.
-Nous nous mettrons assez loin de la lave.
Ils acquiescèrent et ils installèrent leur petit camp de fortune, comme toujours. Il n’y avait rien à manger, le gouffre était désert, aucune forme de vie n’avaient l’air de s’être formait ici. Comme toujours Varro fut le premier a manifester sa faim auprès d’Eldor.
-Et je fais quoi? cria Eldor à l’adresse de Varro.
-Je sais pas, vous nous avez embarquez ici, vous devez avoir un tour de magie en stocke pour nous nourrir, cria t-il à son tour.
-Je ne suis pas magicien! Pour le énième fois, je suis mage. Les magiciens ne sont que des illusionnistes.
-Je me fiche de ce que vous êtes, on a faim. On peut pas continuer comme ça…
Mais Exéus intervint.
-STOP! Arrêtez de vous quereller, c’est fatiguant à la fin. On est tous dans le même sac, on a tous faim mais on va se retenir un peu. On a pas fait tous ça pour terminer comme ça. On a pas traverser des forêts, des déserts, une prison, un marais et un cachot Tevarguient pour rien.
Après sa courte intervention, tout le monde se tut et regardait Exéus. Il avait réussi à tous les calmer. Ils allèrent tous se coucher avec la faim à l’estomac, de toute façon il n’y avait rien pouvant les nourrir.
Exéus était de nouveau dans son rêve, les montagnes noires, les coulées de laves, le ciel rougeoyant, les pluie de sang, tout y était. Il ne cessait de se demander pourquoi faisait-il ce rêve? C’était la cinquième fois et il n’avait jusqu’alors que vu ses parents dans un cachot et une ombre derrière une porte. Il décida tout de même de rentrer sinon son rêve ne s’arrêterait pas. Il poussa la grande porte et se trouva face au trône de marbre blanc, les torches sur les murs et l’oiseau de Filen sur la parois. Il entendit de nouveau le cris de sa mère. Il se mit à courir en cherchant l’entrée du cachot. Il ne trouvait plus la porte d’entrée, il chercha pendant un quart d’heure et finit par apercevoir la porte en bois donnant accès au cachot. Il dévala les marches et trouva la fameuse cellule où ses parents étaient détenus.
-Derrière toi! criait t-elle.
-Quoi?
Il se retourna mais il n’y avait rien.
-Qu’est ce qu’il y’a derrière moi.
-REVEILLE TOI!!! lui criait t-elle.
Soudain tout devint noir, ses parents, la cellule, le cachot, tout disparaissait et il se réveilla dehors en mauvaise posture. Des sortes de chiens mutants ressemblants aux glacomorts mais faisant deux fois leurs tailles. Ils étaient devant lui et s’approchèrent doucement du campement. Ils voulut réveiller Eldor mais il n’était pas là. Le médaillon ne s’était pas manifestait. Ils étaient maintenant face à une horde de créatures. Il ne pouvait plus bouger, pétrifier par le danger qui était omniprésent. Les autres finirent par se réveiller à cause des grognements incessants de loups. Varro quand il ouvrit les yeux, cria un cris aussi puissant qu’il résonna dans tout le gouffre. Tout à coup, plusieurs autres loups apparurent près des autres. Son cris avait surement du réveiller tout le reste de la horde.
-Super Varro, lui dit Filen.
-Désolé, dit t-il en tremblant de tous ses membres.
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