L'apocalypse est plus près de nous qu'on ne pourrait le croire. Il nous attend, patiemment, sans prévenir. Il est brutal, parfois irréel, parfois bien réel. Polymorphe, il peut prendre différentes formes : de la neige, la guerre, l'eau ou soi-même. Allez-vous l'affronter ?
- Qu’est-ce que c’est, maman ? - De la neige, chérie. - Ça tue la neige ? Elles se fixèrent, l’enfant chercha dans le regard de l’autre un peu de réconfort. Rien ne transparaissait. Le visage de la jeune femme restait détendu, à l’opposé de la fillette qui grimaçait de peur. Puis, le lien se brisa. Le dos de l’adulte se redressa, face à la fenêtre en bois. - Comment tu connais la neige ? Hein, maman ? Pas de réponse. - Tu as appris ça à la grande école ? Toujours rien. - Tu es bizarre… murmura-t-elle. Le silence s’imposa un instant ...
L’apocalypse est à nos pieds de Marie Tinet est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Utilisation commercial interdite - Modification interdite. Partage autorisé.
4 commentaires Ajouter le votre
@jerrykan Merci pour ton avis et la faute 🙂
Je verrais peut-être pour les développer alors, si tu penses que ça ne perdrait pas en intérêt. A vrai dire, j’ai pensé faire une nouvelle de « le déluge ». Il faut que je réfléchisse à un synopsis qui tient la route.
Sinon, petite anecdote, pour le 2ème je me suis inspirée d’un souvenir de ma grand-mère <3
J'ai une idée pour un prochain texte, il faut que je l'écrive !
A bientôt !
Comme tu m’as dit que tu aimais les histoires apocalyptiques, je me suis demandé à quoi ressemblaient les tiennes 🙂 Et je dois avouer que ces deux petits textes m’ont bien plu. C’est vrai que les fins du monde peuvent revêtir bien des aspects, elles peuvent affecter l’humanité toute entière ou renverser à jamais une seule vie. Ton recueil est vraiment intéressant du coup, tu arrives à rendre tes personnages attachant en quelques lignes. C’est presque dommage que ça en soit aussi court. J’ai hâte de lire les autres témoignages !
Juste une remarque sur la forme, tu as écrit « agonissant » au lieu de « agonisant » dans la partie 2 il me semble.
Je n’ai aucune idée du nombre de textes que je compte écrire à ce sujet. J’ai une idée que je dois écrire, il y en aura sûrement d’autres. Merci d’avoir repéré la tite faute, je vais (essayer de) corriger ça ! Et contente que ça t’ai plu ! A bientôt !
J’aime beaucoup ce genre de chapitres courts. Ton style est simple(et ce n’est pas péjoratif!) et fluide. Combien de fins du monde comptes tu écrire?
Juste une tite faute deux fois « j’ai ouverts » dans le chapitre 2.