Delphine Delcix venait de se préparer un thé. Elle alla dans son salon et alluma la télévision. Aujourd’hui, s’était son jour de congé et elle ne voulait rien faire à part décompresser. Après quelque minute, l’écran du téléviseur devint noir mais le son était parfait.
Delphine se leva, déposa sa tasse de thé, presque vide, sur la table et se dirigea vers la télévision.
Que pouvait-elle faire ? Elle ne le savait pas. N’y connaissant rien, elle préféra l’éteindre et la rallumer pour voir si sa le ferait encore.
Delphine n’en eut pas le temps. Quelque chose tomba par terre dans sa cuisine. Elle sursauta.
La jeune femme alla vers la cuisine et vit une chaise renversé par terre.
– « Mais comment ? »
Elle la ramassa et la remit correctement.
Delphine regagna le salon en se demandant comment la chaise avait pu tomber ?
Elle se surprit à espérer que ce soit Bernard Tully qui lui faisait une de ses blagues. Mais s’était impossible, il était mort.
A cet penser, Delphine dut s’assoir et elle gagna donc son fauteuil.
Elle voulut reprendre sa tasse de thé mais, elle ne se trouvait plus sur la table.
Elle se leva, toute penser pour Bernard disparu, et vit la tasse.
Elle était par terre. Mais pas renverser, non. Elle était droite et le thé toujours dedans.
Delphine la ramassa et regarda autour d’elle.
Il y avait-il un intrus chez elle ?
Alors, elle vit la télévision et se rappela le problème. La jeune femme voulu l’éteindre et lorsque son doigt allait appuyer sur le bouton d’alimentation, l’image revint et le son se mit au maximum.
Delphine se saisit et tomba en arrière se cognant la tête sur la table.
Elle eut du mal à se redresser et lorsqu’ elle y arriva, la jeune femme fut prise de vertige.
Delphine mit sa main à l’arrière de sa tête puis la regarda. Elle était recouverte de sang.
La jeune femme se retourna pour sortir du salon et c’est alors qu’elle la vit, se tenant dans la cuisine.
Une créature horrible. Elle avait la carrure d’un humain mais le corps de couleur…
Quelle couleur ? La créature était transparente. Elle avait bien des reflets blancs tirant sur le bleu mais, Delphine pouvait voir sa cuisine à travers son corps.
La créature se mit à avancer. Elle ne marchait pas, elle était en lévitation.
Delphine courut vers la porte d’entrer en criant. Elle ne l’atteignit pas.
La jeune femme, qui voyait tout son couloir bouger, perdit l’équilibre et alla prendre le mur de plein fouet. Elle se retrouva à terre.
Delphine essaya de se relever mais, n’y arriva pas. Elle retomba, dos contre le mur.
La jeune femme vit la créature se rapprocher lentement.
– « Que me voulez-vous ? »
La créature ouvrit la bouche, comme si elle allait répondre, mais elle ne dit rien. A l’intérieur de la bouche de la créature, Delphine aperçu des dents. Elles étaient pointues et tout aussi fantomatique que le reste de son corps.
Cela redonna un peu de détermination à Delphine qui réussit à se redresser.
Elle atteignit la porte et l’ouvrit.
Marine gara sa voiture et en descendit. Elle regarda de l’autre coter de la rue, vers la maison de Delphine.
Tout avait l’air d’aller, à moins qu’il ne soit déjà trop tard.
Elle s’imagina Delphine morte quelque part dans la maison et chassa aussitôt cette idée.
Marine voulut traverser la route mais, la circulation était importante et personne ne la laissa passer.
Elle commença à s’énerver et décida de traverser de force. Ils seront bien obligés de la laisser passer.
C’est alors qu’elle vit Delphine sortir de chez elle en courant. Son amie trébuchait et luttait pour garder l’équilibre.
– « Delphine ! » hurla Marine.
Son amie la vit, ne réfléchit pas et alla sur la rue.
Le camion qui passait ne sut rien faire pour l’éviter.
Marine voulut détourner le regard et vit une créature fantomatique à l’entrée de la maison de Delphine.
Marine se détourna et vomit tous ce qui pouvait se trouver dans son estomac.
Quand elle regarda à nouveau la maison, la créature avait disparu.
Une main se posa sur l’épaule de Marine. Elle se saisit et se retourna.
C’était Marc et il lui dit :
– « Vous l’avez vu. »
Ce n’était pas une question, mais une constatation.
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