TellyonCHRONIQUE DU TEMPS 10
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Troisième partie: L’affrontement
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A l’aube brumeuse et froide d’un matin blafard,
Cinquante bataillons se mirent en marche sans fanfare.
Le silence régnait sur les coeurs
Et chacun faisait connaissance de sa propre peur.
Il leur faudrait l’amadouer,
Il leur faudrait la dompter.
Il leur faudrait s’en libèrer
S’ils ne voulaient pas se voir paralysés
Dans les prochaines heures des combats annoncés.
La matinée passa calmement.
La troupe avançait lentement,
Chacun dressait l’oreille ou humait l’air
Pour débusquer l’ennemi en son sombre repère.
Ce fut en fin d’après midi,
Alors que le soleil plongeait vers la nuit
Que les premiers signes de la présence funeste
Furent repérés par les éclaireurs avancés.
Le combat enfin s’annonçait aux guerriers.
Ils seraient morts ou vainqueurs avant que le soleil ne pointe à l’Est.
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Les dernières lueurs du jours étaient à l’agonies
Lorsque les premiers hurlements jaillirent du brouillard.
Les hordes diaboliques se ruérent en un élan de folie
Sur les lignes des soldats coalisés sous leurs étendards.
Le choc fut terrible, autant pour les corps que pour les coeurs.
Tous firent un effort pour ne pas reculer face à cette fureur.
Les sabres jaillir des fourreaux
Les boucliers protégeaient les hobereaux.
L’acier frappait, les crocs mordaient,
Griffes et serres taillaient dans la chair noir
Malgré tout cela, jamais l’ennemi ne reculait
Les démons du Nord supportaient toutes les déboires
Les guerriers du Soleil ce pendant,gardaient espoir.
Malgré leurs coups, jamais l’ennemi ne s’écroulait
Les créatures démoniaques avançaient encore et encore
Elles semblaient ne pas être connues de la mort.
Les valeureux soldats tombaient en masse
Sous les coups des hordes voraces.
Les premières lignes furent enfoncées
Comme la moisson rouge d’un champ de blé.
Moulte guerriers furent disloqués
Par la meute acharnée.
Le combat semblait perdu
A dix contre un,
La supériorité numérique n’y faisait rien.
Les lignes de défenses mises en place
Par Lord GreatWild, une à une faisaient volte face.
Rien ne semblait pouvoir arrêter
La progression de cette troupe de damnés.
Toute la nuit, attaques, retraites et contre-attaques
Ce succédèrent jusqu’à ce la dernière ligne de défense ne craque.
Aux premières lueur de l’aube, le vent glacial se leva.
Il chassa le brouillard et c’est l’horreur qu’il révéla.
A perte de vue s’étalait le plus terrible des charniers.
Hommes et bêtes gisaient en étreintes glacées.
Ils étaient unis pour l’éternité en une mortelle mêlée.
Les seules créatures mobiles étaient les monstres du nord.
Ils régnaient en vainqueurs et se repaissaient des morts.
Les derniers survivants de l’armées du sud, étaient soit en fuite
Soit Soumis et les dragons les embarquèrent de suite.
Ils furent chargés dans des chariots et partir vers le nord.
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Lord Greatwild et les quelques derniers fidèles
Qui lui restaient de sa garde rapprochée.
Fuirent cette horreur, le regard brouillé par les larmes et le sel.
Mais au fond de leur coeur, ils se promirent de ne jamais oublier.
Ils le savaient arrivée les heures les plus sombres de l’humanité
Pour en voir la fin, il leur faudrait lutter…
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A suivre….
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CV (23/12/2013)
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