Arianne ouvrit les yeux. Le jour venait de se lever et elle vit Morhis, le perd d’Edwin, descendre l’échelle et sortir par la porte.
– Tu vas y retourner ?
Surprise, elle se tourna vers le jeune homme. Allonger a ses cotes, il releva la tete et la regarda de ses yeux bleus ciel.
– Ou ?
– Chez toi …
– Je n’aie plus de chez moi, répondit-elle en détournant le regard.
Edwin lui caressa les cheveux, les yeux braquer sur ses belles mèches rousses qui bouclaient sur ses épaules pour descendre le long de son dos.
– J’aime tes cheveux, dit-il avec un petit sourire.
– Les tiens sont beaucoup plus beaux, dit-elle en fixant la chevelure noire en broussaille du jeune homme.
Ils restèrent ainsi a parler de tout et de rien jusqu’a ce que Morhis les appelle. Le vieil homme avait toujours été très gentil avec elle. Honnête paysan, il était respecter dans le village par tous les habitants et ne s’était pas opposer au fait que son fils sorte avec une fille aux origines incertaines. Car avec tous les amants et les prostituées que ses parents côtoyaient, il était fort probable qu’elle ne soit pas la fille de ses véritables parents … Au moins, chez Edwin, elle ne craignait rien et se sentait en sécurité. La journée passa au rythme des travaux. C’était une belle journée ensoleillée et aucun nuage ne venait perturber le ciel bleu.
– Tu devrais y retourner, lui dit Edwyn alors qu’ils arrachaient les mauvaises herbes dans le potager, juste pour récupérer tes affaires …
– Mais …
– Je vais t’accompagner.
Comme il le lui avait dit, il l’accompagna jusqu’a la vieille maison. Cette derniers était vide et la jeune fille pu récupérer ses effets personnels sans difficultés. Mais alors que les deux adolescents rentraient sur le chemin de terre, un groupe de cavaliers passa en trombe, les montures foulant la terre et Arianne fut projetée sur le bas coter par l’un des chevaliers, en armure brillante. Le cheval se cabra et Edwin l’aida a se relever.
– Fais attention, idiote ! s’écria l’homme derriere son casque.
Puis il repartit avec les autres au triple galop.
– Les malpolis ! s’écria Edwin furieux, ils auraient au moins pu s’excuser !
– Laisse tomber, lui dit-elle en enlevant la terre qui maculait sa robe.
Ils retournèrent au village et déposèrent ses affaires au moulin. Vers la fin de soiree, Morhis revint.
– Mais qu’est-ce que vous faites la ? demanda-t-il les bras croiser, vous n’êtes pas au village ? La voisine a accoucher aujourd’hui et il y a une fete ! Je croyais que vous étiez au courant !
En effet, une petite fille était nee. Tous les habitants étaient venu contempler le bebe qui dormait paisiblement dans les bras de sa mere. Une ronde s’était former et les deux amoureux y prirent par, dansant au rythme de la musique. Puis vint le cochon abattu pour l’occasion et les paysans commencèrent un a un a sortir des victuailles de leurs greniers pour célébrer l’événement. La fete aurait très bien continuer ainsi, mais après un moment, un groupe de chevaliers déboula sur la place, interrompant la musique et la danse et renversant les tables en bois massif. Les femmes se mirent a crier et le meme sentiment se lisait maintenant sur tous les visages : la peur.
– C’est la bannière du roi ! s’écria un jeune homme près d’une grange non loin.
Effectivement, sur la bannière, le cerf du roi flottait et le blason royal était visible sur les armures des chevaliers.
– C’est les memes que ceux de tout a l’heure, murmura Edwin.
L’un des hommes descendit de cheval et se posta devant la foule de villageois.
– Oyez, oyez, dit-il avec un sourire en enlevant son casque, brave gens.
C’était un bel homme, au visage fort plaisant a regarder et aux cheveux courts d’une couleur semblable a de l’or. Ses yeux bleu balayèrent les paysans et se fixa sur celui d’Arianne, qui recula derriere Edwin terrifiée. Le chevalier sourit, une lueur de malveillance brillant dans ses yeux.
– Mes compagnons et moi, dit l’homme en s’avançant, avons entendu votre petite fete. Nous serions heureux d’y participer …
– Vous n’êtes pas les bienvenu.
C’était Morhis qui parlait au nom des paysan.
– Les chevaliers comme vous ne sont pas les bienvenu dans nos village, continua le père d’Edwin, vous ne venez que pour nos femmes et notre vin et vous reportez toujours en laissant derriere vous des problèmes.
– Qui es-tu toi ? demanda le chevalier avec une moue furieuse.
– Je me nomme Morhis Fergon et je vous demande de quitter les lieux.
La tension sur la place était palpable. Toute l’attention était focaliser sur Morhis et le chevalier blond. Soudain, l’homme en armure s’approcha et chuchota quelque chose a l’oreille du paysan. L’instant d’après ce dernier était mort, une dague plantée dans l’abdomen.
– Père ! hurla Edwin en se precipitant vers l’homme écrouler a terre dans une flaque de sang.
– Non ! hurla Arianne en le retenant.
– Tiens, tiens, tiens, susurra le chevaliers, la petite idiote du chemin.
Les chevaliers avaient tous sortit leurs epee. L’homme en armure s’approcha.
– Qui es-tu toi ? demanda-t-il en fixant Edwin.
La jeune fille n’eut pas le temps de le retenir qu’Edwin frappa violemment le chevalier de son poing.
– Je suis Edwin Fergon, cracha le jeune homme, le fils de celui dont vous venez ôter la vie !
Apres s’être relever, le chevalier sortit son epee.
– Au nom du roi … commença-t-il.
– Allez vous faire voir, répondit Edwin furieux.
– Je te declare ennemi de la couronne, dit l’homme en levant la lame.
Un murmure d’effroi secoua la foule. Ennemi de la couronne ?
– Fuis ! hurla un paysan en se jetant sur le chevalier.
Le garçon hesita.
– Fuis !
Edwin attrapa la main d’Arianne et les deux adolescent fendirent le foule en courant. Mais La jeune fille trébucha et s’écroula par terre. Une force la souleva soudain et elle se retrouva prise au piège par les chevaliers. Un peu plus loin, Edwin la fixait avec un air horrifier.
– Fuis ! hurla-t-elle.
Le jeune homme disparut entre les arbres
– Alors toi …
Une main lui saisi le visage et elle se retrouva face a face avec le chevalier blond. D’un mouvements brusque, il l’embarqua sur son épaule avant de l’installer contre son gré sur son cheval et de l’emporter a travers les champs, vers l’immensité noire de la nuit ou aucune étoile ne brillait …

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