Au début du 21ème siècle la population mondiale comptait approximativement 7.5 milliards d’habitants. Les deux pays les plus peuplés se trouvaient être la Chine avec 1,400 milliard d’habitants et l’Inde comptant pas moins de 1,300 milliard d’individus. L’INSEE (institut national de la statistique et des études économiques) l’organisme en charge du recensement des populations estimait, que d’ici à 2050 la population terrestre avoisinerait les 10 milliards. En 2100, elle atteignit le chiffre symbolique des 20 milliards d’habitants.
Cette période fut nommée . Les estimaient que le seuil critique serait atteint lorsque le chiffre des 15 milliards serait dépassé. A partir de là, le monde rentrerait en récession, les ressources de la terre devenant insuffisantes pour assurer la survie de l’humanité dans sa globalité. Pour remédier à ce funeste destin des mesures drastiques devaient être prise.
Ce fut la Chine, lors du 4ème sommet GGM (Global gouvernance mondiale) le 29 octobre 2101, qui la première trouva une solution, solution qui fera date dans l’histoire du monde. Et qui engendrera les manifestations de mai 2104.
La réponse de la Chine, à cette question épineuse.
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Cette loi, ratifiée en 1979 stipulé que les femmes chinoises n’avaient le droit d’enfanter qu’une seule fois. Les contrevenantes s’exposants à des sanctions d’ordre financière et autres (non délivrance du hukou)
En 2002, un amendement fut apporté à la loi, stipulant dorénavant que le versement de 5000 yuans, soit la moitié du salaire moyen de l’époque, permettrait aux femmes d’enfanter une seconde fois.
Cet amendement fut volontairement abrogé, sans votes aux préalables, dans le cas, qui nous incombe. Car jugé inacceptable, dans le contexte actuel.
Quand la Chine, émis la possibilité de faire adopter cette loi à l’échelle mondiale, les dirigeants des différentes nations, présent autour de la table des négociations s’insurgèrent. L’Amérique et l’union Européenne haranguèrent, qu’un tel édit allait à l’encontre même des droits fondamentaux comme décrits, dans la constitution des droits de l’homme. A cela, les asiatiques rétorquèrent que cette histoire des droits de l’homme n’avait plus lieux d’être, que c’était dorénavant de l’histoire ancienne. Et que s’ils voulaient vraiment changer la donne, ils faillaient arrêter de regarder en arrière, de prendre exemple sur les erreurs que l’on avait perpétrés.
Après cette annonce coup de poing, le débat devint houleux. Chacun y allant de son grain de sel.
Joseph Dupuis 38ème président de la France et actuellement de L’Union Européenne fut le premier à ouvrir les hostilités.
– Vous rendez vous compte ! De l’ignominie, de ce que vous annoncez. Vous parlez d’abolir une loi, en vigueur depuis 1979, soit prêt de 121 ans. Et qui a servi de base à la société actuelle, c’est le ciment sur lequel, nous avons battis nos fondations. Si nous effritons ne serais ce qu’un peu sa base, ça sera l’anarchie, le chaos. La population n’aura plus rien sur lequel se raccrocher, privé de stabilité, ces vieux démons referont surfaces. Chacun faisant respecter la loi, à sa manière. Le nombre d’homicides volontaire ira crescendos. On aura l’impression d’être de nouveaux au far West du XIX siècle à l’époque de ce bon vieux John Wayne. Ou chacun réglait ces problèmes d’un coup de colt.
– Vous déraisonnez totalement, Mr Dupuis. Alors laisser moi, vous rafraichir la mémoire.
– 1er : Je n’ai jamais dit que je voulais abolir la liberté individuelle, seulement que des concessions devraient y être apportées. Je ne suis pas stupide, j’ai conscience, qu’un changement trop brutal des mœurs en vigueurs, risque de troubler la stabilité de nos concitoyens.
– C’est du pareil au même. Vous croyez sérieusement, que nos électeurs vont accepter sans broncher, une loi qui les privera de procréer librement. Alors que la naissance d’un enfant, est l’évènement le plus merveilleux qui puisse arriver à une famille aimante.
– 2ème : C’est vous qui cherchiez une solution au problème de la surpopulation. Je vous en propose une, qui plus est, qui a fait ses preuves, est tout ce que vous trouvez à faire, c’est de me traiter en pestiféré.
Taylor Griffin 64ème président des Etats Unis d’Amérique se leva de son siège qui tournoya violemment sur lui-même, avant de frapper rageusement des deux poings la table ronde.
– Parce que ce n’est pas la réponse que nous attendions, Mr Wang. Votre soi-disant solution miracle est une véritable bombe à retardement, une déclaration de guerre, dissimulée derrière des fioritures enjolivântes
– A, ça y est, c’était inévitable. Il fallait que ça sorte. La guerre ! Vous n’avez que ce mot-là à la bouche vous les américains.
Lorsque cette loi, est entrée en vigueur dans mon pays y-a-t-il eu des représailles. Non ! Et pourquoi me direz-vous, tout simplement parce que le peuple Chinois était conscient de la précarité de sa situation. Il savait que dans la conjoncture actuelle, il ne pouvait se permettre de continuer son train de vie habituel. Que des mesures fortes devraient entrer en vigueur, pour éviter l’implosement total du pays.
Griffin, sourit à la tirade de son interlocuteur chinois.
– Qui y a-t-il de si drôle ?
– Rien, juste que si la guerre est notre maitre mot. Bonimenteur serait le vôtre.
Le président Wang baissa les yeux.
– C’est vrais, j’ai peut-être un peu embelli la situation, je le reconnais. Mais là, ou je voulais en venir, c’est qu’il n’y a pas eu de guerre intestine, comme vous voudriez le croire. Les seuls mouvements de contestation que nous avons eu à affronter, sont de légers troubles engendrés par des agitateurs, dont le seul but, étaient de troubler l’ordre public.
– De légers troubles, c’est comme ça, que vous appelez le vent de manifestation qui a soufflé sur votre pays pendant plusieurs mois, réunissant chaque jour plusieurs centaines, de milliers d’individus.
– La encore, vous avez raison, mais l’ordre naturel des choses est vite revenus à la normal. Et regarder, ou ça nous a menés. Le pays que nous sommes devenues, la puissance que nous avons acquise ses dernières années. Vous ne pouvez pas nier, que nos choix discutables ou pas, ont portés leurs fruits.
– Des fruits, muris dans le sang.
– Plait ’il ?
– La répression pour ramener le calme et la sérénité, à plutôt était violente. Que faites-vous, des milliers de macchabés laisser dans son sillage. Ne serait-ce pour vous, Mr Wang, qu’un insignifiant détail de l’histoire, un reliquat du passé, tout juste bon à être jeté aux oubliettes. Comme la déclaration des droits de l’homme.
– Arrêter, avec votre cynisme édulcoré, président Griffin, l’Amérique est le pays qui comptabilise le plus de mort à son actif, dû à des dissensions internes. Quiet, des 620000 morts de la guerre de sécession et des 50000 de la révolution.
– Ce n’est pas la même chose, c’était pour une bonne cause. On s’est battu pour un idéal, une idée qui nous transcendait. L’abolition de L’esclavage. Mais vous ne pouvez pas comprendre, étant donné, que la traite d’êtres humains était quasi inexistante dans votre nation.
– « Aucun conflit n’est juste Mr Griffin, le concept même de guerre ne devrait pas avoir lieu d’être. Le seul fait, qu’un être humain, puisse nuire à la vie d’autrui est contre nature. Tel que nous le décrivent les saintes écritures.
– Exode 20 : 13 « Tu ne tueras point »
– Et dans le Coran : Deutéronome 5:6-21, 6ème commandement « Tu ne tueras point »
Vous voyez, c’est commun à toute les religions, à tous les peuples. L’Amérique ne fait pas office d’exception. Quant au pourquoi de cette guerre, la soi-disant abolition de l’esclavage. Il serait grand temps que vous arrêtiez avec cette excuse bidon. Ça en devient risible, surtout que maintenant, tout le monde connait le fin mot de l’histoire. L’argent, le pouvoir, les nordistes (L’Union) de jadis étaient jaloux de la fortune et de l’influence de leurs voisins sudistes (les confédérés), de naguère. Ils ont alors inventé ce prétexte pour les envahir et s’approprier leurs richesses. Cela, à condition que la victoire finale sois leurs. Prédiction qui se concrétisa au bout de 5 longues années de guerre, aux cours des quelles furent perpétrés d’innombrables atrocités, de part et d’autres des deux camps. Pour au final aboutir sur quoi ? Sur rien, strictement rien.
Certes, le 9 avril 1865 signe la fin des conflits et l’abolition de l’esclavage par la même occasion, après la défaite du général Robert Edward Lee face au général Ulysses Grant à la bataille de Appomatox.
Mais les retombées de cet événement révolutionnaire n’ont pas eu l’impact escomptées. Aujourd’hui encore, 240 ans après la fin de ce conflit meurtrier, de nombreux afro Américains sont rabaissés, victime de discrimination au travail ou dans leur quotidien. Les vieilles habitudes ont la vie dure. Il faut dire que l’on n’oublie pas facilement 246 ans d’esclavage. (1619-1865)
Attention, je ne critique pas votre politique, mon ami, ni celle de vos prédécesseurs. Même votre pitoyable tentative d’élire un président noir au début du 20ème siècle. Ce dirigeant sensé incarné, les nouvelles valeurs de L’Amérique, le social, la solidarité. Ah ! Il en a fait des beaux discours sur l’amitié, sur le fait que l’Amérique était maintenant absoute de ses pêchés. Tout ça, pour finir assassiné à la fin de son second mandat, par un militant pro blanc. Quelle douce ironie. Je sais que vous faites tout votre possible pour châtier les responsables de ces actes irrévérencieux. Mais au bout de 240 ans, nous serions en droits d’attendre des résultats plus que probants.
Toutefois, les dernières statistiques parlent d’elle-même. Chaque jour, des centaines d’afro Américains sont victimes d’antisémitisme ou d’actes à caractère racial.
Ce qui me pousse à me poser la question suivante. Votre gouvernement s’implique-t-il vraiment à résoudre cette crise, ou le fait ’il par dépit, pour suivre la mouvance actuelle. S’assurant ainsi une opinion favorable dans les sondages »
-Comment osez-vous insinuer que …
– Chut, chut, chut laisser moi finir je vous prie. Je ne vais pas revenir sur ce que je m’apprêtais à dire, juste avant que vous ne me coupiez l’herbe sous le pied. Je pense que vous avais compris ou je voulais en venir. Je rajouterai uniquement ceci, la prochaine fois que vous manquerez de respect à moi et à mon peuple, vous vous exposerez à des sanctions d’ordre financières ou autres.
– Vous me menacez, savez-vous seulement à qui vous vous adressez ?
– « Et vous Mr Griffin auriez-vous oubliez que Les Etats Unis ne sont plus la première puissance mondiale, le glorieux empire Américain n’est plus que l’ombre de lui-même. C’est la Chine qui occupe dorénavant cette place et cela, il faudra vous y faire. Alors je vous prierais d’aller cracher votre venin ailleurs si vous ne voulez pas vous exposer à un retour de bâton.
D’un simple claquement de doigt, je pourrais plonger l’ensemble de votre nation dans le chaos, si l’envie m’en prenait ».
– Messieurs ! Du calme je vous prie, un peu de tenue voyons. C’était censé être un sommet pour discuter de l’avenir du monde. Pas pour accélérer sa fin. Hurla Dupuis pour se faire entendre malgré la cacophonie ambiante.
– Vous n’allez pas me dire que vous approuvez les propos de cet Asiat. Vous l’avez entendu, il a menacé directement et sans équivoque mon pays. Je devrais saisir immédiatement la sécurité nationale.
– Vous n’y êtes pas allé de main morte aussi. Qu’est-ce qui vous à prit de l’humilier de la sorte.
– C’est vous qui ne comprenez pas, s’il parvient à promulguer sa loi, c’en est fini de notre identité propre. Non content d’avoir la main mise sur la quasi-totalité des ressources énergétiques de la planète. Ils s’immisceront plus profondément dans nos vies. La prochaine étape ça sera quoi, un décret promulguant le mandarin comme langue universelle.
– C’est déjà d’actualité dit Wang, avec un petit sourire en coin.
– Ca suffit, j’en ai assez entendu. Pour moi, ce sommet se termine maintenant. Au revoir président Dupuis.
– Au revoir Mr Griffin.
– Quand t’a vous Wang, je jure que l’on se retrouvera bientôt et dans des circonstances bien moins agréables.
– Je crains que ceci ne vous soit impossible.
Taylor Griffin se retourna vers son interlocuteur chinois, des flammes dans les yeux. La température dans la salle était étouffante.
– Que voulez-vous dire ?
– Le GDNPD (groupuscule des nouveaux pays dirigeants) m’avait prévenu qu’il serait inutile, d’essayer de vous faire comprendre. Que vous refuseriez catégoriquement notre offre. Alors on a convenues d’un plan de secours. Plus radicale celui-ci, oh oui, beaucoup plus radicale ah,ah,ah.
– Qu’est-ce que c’est que ça ? Non !!!
– Ciao Nara ! L’amerloque de mes deux.
– BZZZZ
– AHHHHHHHHHHHHHHH !!! Sale fils de p…
– Putain ! Vous êtes fou à lier, oh merde, putain de merde, dit Dupuis, en s’agenouillant prêt du corps de son ami.
– Vous l’avez tué !!!
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