J ‘émerge doucement de mon sommeil terriblement indélicat. J’entrouvre les yeux et vois le sol tanguer comme un fou. Enfin, c’est plutôt moi qui tangue et très vite, je comprend que je suis sur un cheval, les jambes d’un coté et la tête de l’autre. On m’a ligotée. Les liens sont tellement serrés que j’ai peine à sentir le bout de mes doigts. J’ai mal au crâne. Je soupire. Je ne connais pas ma destination et ignore encore comment je vais pouvoir m’échapper. Parce qu’il est bien plus qu’évident que je ne vais pas travailler pour eux comme ils l’ont dit pour participer à cette guerre ! Et j’ai encore moins envie de mourir d’épuisement. Moi, mon boulot c’est de confectionner et de livrer du pains pour qui en veux. Pas de construire des machines et des armes qui tueront des gens ! Moi je veux nourrir, pas affamer. Je tente de redresser ma tête. Avec difficulté, j’ aperçoit l’horizon et le soleil se couchant entre deux montagnes que je ne connais pas. Soudain, je me rend conte que ces forêts de sapins ne sont pas comme celle de Niara. Elles sont différente. La lumière est moins présente au fur et à mesure que le temps passe et bientôt, il fait complètement nuit. La fatigue commence à me prendre et des douleurs à mon cou et la ou il m’est impossible de bougé à cause de mes liens me torture. Cela doit bien faire 3 heures que je ne suis plus chez moi. Je m’inquiète. J’ai laissez Pierrot tout seul. Il est le dernier qui m’attend encore et je l’ai laissé la-bas… Je l’imagine sagement dans son box à m’attendre. J’ai soudain peur. Et si quand je revenais il n’était plus la ? Et si il mourrait ?
– tu est réveillée ?
– Oui.
Franchement, qu’est ce que sa peu lui faire que je sois consciente ou non ?
– Bien. Nous allons bientôt arrivé dans ton nouveau foyer. Tu va pouvoir voir l’extérieur.
Je courbais le cou vers l’arrière du cheval pour voir ce que nous avons franchis. Puis d’un coup je sen que nous descendons. Nous pénétrons dans la forêt de sapins. Un chemin est déjà tout tracé, certain troncs coupés montre que tout cela a été fait récemment. Soudain, une plaine recouverte de bâtiment carré assez petit et aligné de façon parallèle apparaît dans mon champ de vision. Je baisse et ferme les yeux. J’ai tellement mal… me concentré sur une image qui bouge sans arrêt… je ne suis plus en état de faire quoi que ce sois. J’ai juste besoin de me reposée. Je gémis en serrant les dents.
Je sens que ma monture ralentis. Je garde le visage crispé. J’entends des pas. D’un coup sec on me tire ce qui m’arrache un petit cris étouffé. Je me retrouve sur le sol. J’ouvre les yeux et me rend conte alors qu’un bâtiment bien plus sombre que le ciel se tien devant moi. Une grosse masse noir et rectangulaire. De la lumière sort par quelques fenêtres et c’est alors que je réalise qu’il y a des barreau à chacune d’entre elles. Les cavaliers qui m’ont ramené ici commence à me détacher.
– ou suis-je ? Demandais-je au chef de la troupe qui fixais la masse noire comme moi.
– Te voici devant ton lieu de travail. Tu vivra ici jusqu’à la fin de la guerre avec d’autre prisonniers comme toi.
– Depuis quand suis-je une prisonnière ? Je ne suis pas un Lumnon vous savez.
– Nous savons. Mais nous recrutons des braves citoyens d’un peu toute les nations pour nous permettre de gagner la guerre.
– Vous ne m’avez pas « proposer » de vous rejoindre, je vous signale.
– Non, mais comme on nous l’a ordonnez, nous avons pris des dispositions pour vous enrôler dans notre camp.
– Je proteste ! Je ne veux avoir aucun lien avec aucune guerre !
– Vous n’avez pas le choix. En plus, vous serez en sécurité ici. Plus parmi nous que chez vous. Quelques endroits risque de devenir des terrain de batailles.
– Vous êtes ignoble ! Vous impliquez des personnes qui n’ont rien avoir avec vous et vos soucis et vous justifier vos actes en disant que c’est parce que l’injustice règne qu’ils vous faut faire la guerre !
– Je n’ai pas à discuter de cela avec toi. Je suis de ceux qui mène les combats, pas de stratégies ou de justice pour moi, je fait seulement ce qu’on m’ordonne.
Vous vous dîtes soldats, mais vous n’êtes que des pantins…
pendants la conversation, on m’avais libérée de mes entraves mais d’autres personnes, certainement d’autre soldats de Nècre, me mirent des menottes et commencèrent à m’en mené vers la porte principale de ce bâtiment milliaire. Et je sentais tout au fond de moi que je n’en ressortirais pas de sitôt.
Aussitôt à l’intérieur, je découvre l’enfer qui m’attends. De pauvre types pour la majorités jeune,enchaînés, tirant et portant de lourde charges me dévisagent alors que je passe à coté d’eux. Je résiste à nouveaux. On me mena jusqu’à une salle couverte de blanc ou on me retira mes menottes et me laissa seule avec ce qui semblait être une Donyanne. Elle avait les cheveux remonté et les trait parfaitement net, la blouse sans aucun pli et avait un aire sévère et indifférent que j’aurais préféré découvrir a un autre moment que celui la.
– Bien, commença-elle. Déshabille toi.
– Euh… intégralement ?
– Intégralement.
Oh non ! Je déteste sa. je suis très pudique et cette situation me semble être bien pire que celle d’un cauchemar. Je commence timidement a relevé ma robe tachée de noir, puis la jette par terre. Me voilà en sous vêtements… j’enlève mes chaussures, mes collants tous filés et hésite à partir de la. Je prend au air de pitié et fixe la femme en blouse qui me renvoie un regard d’insistance. Je baisse les yeux. Je glisse les mains dans mon dos et dégrafes mon soutien-gorge comme je le peu, puis retire les bretelles et dévoiles mes seins nu qui tombe légèrement comme mon moral. Passons au pire du pire. Je passe mes doigts sur l’élastique de ma culotte et commence à la baissée. Je retire une jambe, puis l’autre et finie par me cachée du mieux que je le peu.
Ensuite, toujours aussi indifférente, elle m’a pesée, mesurée, auscultée pour voir si je ne contractais aucune maladie et soignée ma blessure au front, à appelée ses assistante pour qu’elles me passe au jet sous pression et pour que l’on me savonne la tête et le corps, pour qu’on m’épile intégralement, qu’on me sèche… mes cheveux ondulés me retombais en cascade sur le dos. Elle entrepris de me les coupé mais c’est bien la seule chose que je pue négocié avec elle, j’avais mon élastique et devrais le gardé en permanence au risque de me faire punir pour sa. puis elle me donna une espèce de grande tunique blanche à matière assez douce et à ma taille avec une culotte très confortable et un bracelet de fer au poignet indiquant mon numéro de « travailleur » et celui de ma cellule. On me passa les poignets et les chevilles au fer a nouveau, puis on me tira vers ce qui semblait être une cage individuelle, pourtant pleine de gens entassé. Ils vont me mettre la dedans !
– Non attendez ! Vous voyez bien que…
Je n’eus pas le temps de terminé la phrase qu’une claque vola sur ma joue.
– Tait toi ! Tu est la pour travailler, pas pour parler !
Aie sa brûle. Quel bande de brute. Il ouvre la cage de fer et un autre soldat pousse les autres pour que son camarade puisse plus aisément me plaqué littéralement contre les autres prisonniers. Je ne veux pas imaginée la douleur de ceux qui se trouvent contre les murs au fond… on me jette comme un bout de viande avant de refermer la grille. D’un coup, je suis projetée cotre les barreaux.
Certain paniquaient, tandis que d’autre essayaient de rester calme et de garder leur forces.
J’ignore combien de temps je suis restée la à m’excuser pour les pieds que j’écrasais, à tenter de calmé un plus jeune que moi qui pleurais, à me laisser cognée contre les barreaux pour que certains ne se sentent pas trop serré… puis d’un coup une quarantaine de soldats tout en noir arriva et se positionna en deux rangés de part et d’autre de l’ouverture de notre cellule. D’un coup, la porte s’ouvrit je suis projetée au sol directement, écrasée par mes camarades, me prenant des coup et faisant trébuchés les imprudent comme moi qui n’avaient pas suffisamment de force pour lutté contre toute cette peur, cette panique et cette furie. Je réusie quand même devinée ce qui ce tramais. Les soldats attrapèrent chacun un prisonnier qu’il devait amené dans sa véritable cellule. Je fut la dernière à être prise, comme j’étais étalée sur le sol incapable de me relevée seule après la foule de coup que je venais de me prendre. Un soldat me soulève difficilement et je ne peu que m’accrocher a lui pour ne pas tombée. Il me semble qu’a ce moment la je posais une main sur son épaule et l’autre sur son avant bras.
– Eh doucement ma belle. Regarde ou tu met tes mains !
Je fus prise d’une stupeur sans précédent. Quelle vois douce ! Un garçon sans aucun doute, mais incroyablement jeune ! Que fait-il dans l’armée ? Je relevais la tête et aperçue enfin son visage. Habillé en noir comme tout les autres, il était juste un peu plus grand que moi. Des mèches de cheveux très très noir dépassaient de son casque et ses yeux bleu perçant qui me regardaient avec tant de gentillesse me firent frémir.
Il passa une de ses mains ganté sous mon aisselles et me remise en position debout. Il me lâcha et pris mon poignet pour voir mon numéro et celui de ma cellule.
– bien prisonnier 1295. je vais t’emmener à ta cellule rapidement avant de me faire sanctionné.
A chaque pas que je faisais, j’entendais mes chaînes tintés. Le soldat me guida à travers ce long et interminable couloir ou de chaque coté se trouvais des cellules plus ou moins grande et plus ou moins remplie. On marcha, encore et encore et plus j’avançais plus je voyais le désastre dans lequel vivaient tout ces paysans. L’horreur. Il me faut m’enfuir d’ici !
Le soldat se retourna en sentant que je tirais sur mes chaînes. Je n’avançais plus. Je ne voulais pas y aller. Quelle horreur ! Je réprimais mon envie de vomir mais pas celle de vouloir m’échapper et je commence à gigoté comme une forcenée. Mon soldat tenta de me maintenir pour me calmé mais cela n’eut aucun effet.
Laisse moi, lui disais-je. Je ne veux pas vivre ici.
Je commence a sangloté. C’est pas bon ! Quel honte de pleuré devant les autres…
– Calme toi ! Calme toi s’il te plaît tu ne m’arrange pas les choses !
Mais de quoi il se plain lui ! Au moins il est libre ! Plus comme moi maintenant…
T – u te calme sinon je te gifle ! Cria mon geôlier.
Je me mis soudainement à le fixé. Ses yeux bleu m’apaisaient. Puis une question me sortie de la bouche sans que je veuille la posé.
– Pourquoi tu est dans l’armée ?
Il fut pris de stupeur mais me tira un peu pour me faire avancée.
– Je n’y suis pas par plaisir. Les soldats de Nècre on besoin de bon soldats et mon frère a décidé de me prendre pour me formé. Pour me montré à quel point c’est… horrible.
Il me tira d’avantage et réprima dans le ton de sa voix une sorte de pitié. Comme si il voulais pleuré.
Trop fatiguée pour continué de résister, je le suivais maintenant sans me faire prier.
– Nous voilà à ta cellule.
Il sortit des clés de sa poche et ouvrit la porte de barreaux avant de m’y poussé doucement dedans.
– tu ne sera pas seule dans cette cellule. Les autres prisonniers ne devraient pas tardé à arrivés.
– D’accord.
l se recula un peu et baissa ses beau yeux bleu et sembla marmonné quelque chose comme « dommage… » avant de partir en courant vert mon point de départ. Je me retourne et scrute ma cage de l’enfer. Une toilette au fond, un lavabo à coté et des matelas attachés cotre le mur sauf un, qui doit sans doute être le mien. Il est assez fin, mais c’est bien assez comme forme de douceur pour ce que j’ai besoin. Je le pousse contre un mur de pierres sale et m’allonge puis me recroqueville dessus. Je réprime mon envie de pleurée, j’ai d’autre choses à pensée. Il faut absolument que je m’échappe de la.
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