En essayant de dormir, Dawson eut une idée: il voulait errer dans la ville. [...] Il fut prêt en quelques minutes.[...] Dehors, mêlée à l\'averse, une épaisse brume enveloppait la ville. [...] Tout en marchant, il se rendait compte que la ville ne lui était pas aussi familière qu\'il le pensait, mais peu lui importait, il ne voulait pas rentrer. [...] Soudain, le regard de Dawson fut attiré par l\'apparition d\'une silhouette dans la brume.
Dawson Jones était journaliste, il s'apprêtait à retrouver son appartement après un cours séjour à Paris dans le cadre d'un article à propos du quotidien des Parisiens. Sur le chemin du retour, il pensait que ce déplacement était, une fois de plus, une immense perte de temps. Il s'ennuyait dans tout ce qu'il entreprenait. Dawson avait, depuis peu, déménagé de Lyon à Bordeaux : sa ville d'origine. Il espérait grâce à ce déménagement retrouver l'excitation qu'il avait éprouvée lorsqu'il était plus jeune, quand il avait imaginé le vaste monde qu'il devait découvrir. Mais ...
Le Mal est immortel de Roscoe est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Utilisation commercial interdite - Modification interdite. Partage autorisé.
6 commentaires Ajouter le votre
@Jerrykan Alkan Merci beaucoup ! (Désolé, je n’avais pas vu ton message) J’espère que le dernier chapitre te plaira.
De plus en plus fort cette petite nouvelle ! Je me réserve la fin pour plus tard. 🙂 L’ambiance est vraiment ultra stressante, on ne sait pas si c’est le journaliste qui hallucine ou si ce qu’il voit est bien réel. En tout cas c’est bien raconté, on s’y croirait sans problème, et la peur que tu installes n’a vraiment rien d’artificielle. Je suis impatient de découvrir la fin !
Merci Jerrykan Alkan, je suis heureux que le côté court ne dérange pas trop. J’hésitait entre poster ma Nouvelle en entier ou par de courts chapitres.
J’espère que les deux derniers chapitres te plairont!
J’ai lu tes deux premiers chapitres, courts mais efficaces. On s’immerge rapidement dans la situation, on s’identifie sans mal au personnage qui se trimbale la routine pas très passionnante. L’idée de l’errance dans la ville en pleine nuit est simple, et pourtant assez singulière. Comme le dit Dawson, ce n’est pas une idée qui nous vient spontanément, alors que c’est le meilleur moyen de se changer les idées.
Bon après le suspense prend bien, avec l’obscurité, la pluie, le mec qui se perd et la silhouette humaine ( ou pas ). On retient notre souffle à chaque ligne, parce que absolument tout peut arrivé, et c’est pourquoi j’ai particulièrement aimé cette introduction. Je lirai les autres chap plus tard.