Le narrateur peu à peu tombe sous le charme d'une statue, cette dernière pourrait être bien autre chose que son apparence laisse supposer. Ce premier s'enferme alors dans une haine viscérale de ses semblables, lorsque ces derniers commencent à le traiter de fou.
Lola Le soleil, l’aube rougeâtre, filtrait à travers les cent doigts d’argent d’une main métallique. Des étoiles lointaines à ma fenêtre boisée, ses rayons chutaient avec une douceur réconfortante. J’avais pris l’habitude de m’éveiller avec ces rayons de lumière pourpre qui frappaient mon front seul, dépassant de la couette. Sempiternelle routine, elle m’apportait l’illusion d’un quelconque réconfort divin. Une fois levé, je scrutais la ville, douce bête endormie, en pensant à ces distractions néfastes et éphémères. Il serait plus juste de dire ...
Le marbre palpite une fois la nuit levée de Shalmeth est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Utilisation commercial interdite - Modification interdite. Partage autorisé.
3 commentaires Ajouter le votre
Courte, mais très efficace comme nouvelle. Sans mentir, j’ai adoré 🙂 L’histoire m’a immédiatement rappelé l’oeuvre fantastique de Prosper Mérimée, la Vénus d’Île, où il est aussi question d’une statue, vivante ou non ( là est toute l’ambiguïté ) susceptible de tuer.
Le titre est drôle aussi, dans le sens où on ne le comprend qu’une fois l’oeuvre achevée. Et même plus, il donne une interprétation à l’issue tragique de la nouvelle.
Pour la chute, je ne la trouve pas forcément brutale, mais à voir si tu en proposes une autre. En tout cas c’est très bien écrit, j’ai passé un bon moment.
En effet c’est un de mes regrets, je pense retravailler cette nouvelle dans quelques temps.
Merci beaucoup.
J’ai bien aimé tes deux nouvelles et leurs atmosphères oppressantes. C’est bien écrit et angoissant. Il y a juste peut-être la chute de celle-ci que j’ai trouvé un peu abrupte.