Isla ranima Draven non sans mal. Celui-ci avait mal au crâne et se sentait comme si un trente huit tonnes l’avait percuté.
«  -Il est mort ? », demanda Draven.
«  -Je l’ai renvoyé dans les limbes à l’aide de mon mini-Miroir des Âmes. Tu peux remercier le Labo Z pour cette prouesse. Sans ça, je ne sais pas si j’aurais pu arriver à temps pour te sauver les miches. Rends-toi compte, arriver jusqu’ici avec un putain de miroir de 70 kilos dans bras… Moi une si faible femme… »
«  -Oui, faible femme… Arrête tes salades et aide-moi à me relever… J’ai envie d’un bon whisky pour fêter la mort de l’autre tordu . Arrêtons-nous au premier troquet qu’on va croiser. Mais, j’ai une question à te poser avant de partir : comment tu as su que j’étais mal barré ? »
– « C’est l’Archevêque qui m’a prévenu. Tu sais, il gueule beaucoup, il ne peut pas te blairer mais il a horreur de perdre un de ses hommes. C’est lui qui m’a envoyé ici pour te sauver. Et qui a fait en sorte que le Miroir soit miniaturisé. »
Draven soupira et ricana. Il allait peut être finir par bien l’aimer cet Archevêque. Pour l’heure, il n’avait qu’une idée en tête : se bourrer la gueule et oublier la mort de Cort. Car, lui, il avait horreur de perdre la personne qu’il était chargé de protéger.

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