Marine Cartage entra dans le bâtiment. Celui-ci grouillait de monde.
Il faut dire qu’il allait y avoir de nombreuses ventes aux enchères aujourd’hui.
Marine était curieuse de voir ce qui allait être proposé.
Elle avait réservé une place pour la vente de 15 heures. Elle espérait trouver de quoi garnir la maison de ses parents.
Elle venait de l’hériter à leur mort. Un accident de la route.
La famille était peu nombreuse, il ne restait plus qu’elle et son oncle Tom. Le frère de sa mère.
Depuis le décès de ses parents, elle se sentait un peu plus seul au monde. Et ce ne serait pas les rares amis qu’elle a qui changeront ce sentiment.
Elle marcha le long d’un grand couloir. Celui-ci, avait le côté droit remplis de grandes et longues fenêtres, ce qui avait un effet de baie vitrée.
Elle arriva devant un comptoir. Une double porte en boit était à coté, un réceptionniste était derrière le comptoir et se disputait avec un autre homme.
– « Vous ne pouvez pas le vendre, vous devez le détruire ! » criait
l’homme.
Il était bizarre, ses cheveux noir pendait sur ses épaule et n’était pas peignée du tout, il avait une barbe de plusieurs semaines et ses vêtements étaient chiffonnés.
– « Monsieur, calmer vous, j’ai appelé un vigile, je vous demande de partir. » lui dit calmement le réceptionniste.
– « Vous ne comprenez pas, il est maléfique. » insista l’homme.
Un vigile arriva.
– « Oui, c’est ça. » et il ajouta pour le garde. « Tu peux m’aider avec lui ? »
– « T’inquiète. » le garde attrapa l’homme par le bras. « Allez, suit moi mon gars. »
L’homme ne broncha pas et le suivit, à travers le long couloir, vers la sortie.
Marine s’approcha du comptoir où le réceptionniste poussa un soupir de soulagement.
– « Désolé pour le désagrément. » s’excusa-t-il.
– « Ne vous en fait pas, il y a des dingues partout. »
– « Merci, puis-je avoir votre nom ? »
– « Marine Cartage. J’ai réservée une place par internet. »
Le réceptionniste vérifia dans un grand registre.
– « En effet, voici votre ardoise et votre feutre. Vous êtes à la place cent-quatre. »
Marine prit les objets que lui tendait le réceptionniste.
Celui-ci lui souhaita une bonne journée et elle passa la double porte.
La pièce était grande près de cent-cinquante chaises pliables étaient disposées en ranger comme au cinéma. Le bâtiment devait surement compter une dizaine de pièces comme celle-ci.
Il n’y avait pas beaucoup de monde pour cette vente. Normal, qui s’intéresserait aux objets qui était dans une maison où la propriétaire avait été retrouvé morte.
L’histoire était passée aux infos. La propriétaire, son nom échappait à Marine, avait disparu pendant une semaine et puis, son corps avait été retrouvé dans le salon de la maison et l’autopsie avait conclu à un décès naturel.
Marine trouva sa place et s’installa.
Un quart d’heure s’écoula avant le début de la vente. Pendant ce temps, plusieurs personnes entrèrent dans la salle et prirent place.
Toute les chaises étaient tournées vers une estrade ou se trouvait un bureau. C’est à celui-ci que vint s’assoir une femme blonde qui devait avoir dans la quarantaine. Elle régla le micro à la hauteur de sa bouche et commença à parler.
– « Bonjour à tous et à toutes. Aujourd’hui, je vais vous présenter des objets plutôt banals qui appartenaient à une défunte dame, Annabelle Constance. »
Annabelle, voilà, s’était ça son nom.
La femme présenta plusieurs objets sans importance puis, deux hommes apportèrent un objet haut et rond qui était protégé d’un drap blanc.
– « Voici un ancien miroir pouvant plaire à un collectionneur. »
Les deux hommes avaient retiré le drap et tourné le miroir vers les acheteurs potentiels.
– « Vous pouvez voir la couronne au sommet du miroir ainsi que le serpent graver de chaque côté. »
Comme-ci elle voulait d’un vieux miroir poussiéreux.
« Négocie-moi, achète-moi ! » Lui dit une voix qui avait l’aire de provenir de sa tête.
Ses pensées changèrent radicalement et elle ne voyait plus que le miroir. Il le lui fallait. Alors, elle écrivit un prix sur son ardoise et la leva vers la juge.
Quelle ne fut pas la joie de Marine lorsque personne renchérit son offre.
Une fois la vente terminé, elle alla à sa voiture qui était garée devant le bâtiment puis rentra chez elle. Elle avait le sourire tout le long du trajet.
Le miroir lui serait livrée le lendemain et elle reprendrait son travail de coiffeuse dans deux jours, tout allait pour le mieux.
Marine gara sa voiture dans son garage puis, entra dans la maison.
Elle déposa son sac et ses clefs sur la table de la salle à manger et passa dans la pièce suivante, le salon. Là, elle se laissa tombée dans un fauteuil.
C’est à ce moment qu’elle se posa une question : pourquoi avait-elle acheté le miroir si elle n’en voulait pas ?

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