Je reprends conscience, mais je n’ouvre pas les yeux. Je veux toujours dormir. J’ai mal partout. J’ouvre les yeux… Je tombe sur une inconnue, une rousse qu’une quarantaine d’années. Elle vêtue d’une simple robe noire. Je suis dans un lit d’hôpital. Qu’est ce que je fais dans un hôpital ? Où sont Toris, Kyle, Nuz, Alwena et Fañch ? Cette femme ne m’inspire pas confiance.
– Tout va bien ma chérie, je suis là.
– Qui êtes-vous? et ne m’appelez pas comme ça.
– Calme toi, tu es en sécurité. Je suis Mari, je suis ta nouvelle mère. Tu as été placée en famille d’accueil.
– Elle est où Toris ?
– Je ne voit pas qui c’est.
– Pourquoi je suis en famille d’accueil. j’étais très bien avant.
– Sophie tes parents sont mort, on devait te récupérer c’est la règle, cela fait un mois qu’on te cherche. Qu’est ce que tu faisais ?
Si je dis la vérité, elle ne va pas me croire, et si je dis un mensonge, je ne saurais pas quoi imaginer. Je fouille un peu sur moi. Oh sous ma couverture, je ne porte presque rien, hormis une sorte de chemise blanche comme celle que portent les fous. Aucune traces de l’amulette.
– Elle où mon amulette ? Cris-je a Mari.
– Désoler mais tu n’avais rien sur toi. Et arrête d’être agressive.
– Après la mort de mes parents, je suis allée chez une personne, un inconnu, qui m’a fait comprendre que je suis une elfe et que je devais me battre contre les vampires. Je suis la dernière de ma lignée, grâce a cette amulette magique je pourrai tuer le seigneur des vampires.
– Tu es folle ou quoi ? Cela n’existe pas les vampires, les elfes et les amulettes magique. On va manger maintenant.
Si elle me fait manger de force je la tue, je me rappelle de la douleur quand j’ai mangé l’agneau. Elle me tends une cuillère, je la repose.
– Tu dois manger, même si se n’est pas bon.
Elle n’a pas compris que je ne dois pas manger? Je la repousse à plusieurs reprises. Mari tente par la force, mais je repousse le plateau et sa tête devient rapidement ensanglanté. Elle appelle a l’aide, des infirmière sont venues pour la soigner. On décide pour moi de me mettre dans une pièce close. On commence à m’attacher sur le lit, je me défends comme une folle. Puis on m’amène. On me jette dans la pièce, et on me ferme a double tour. Il vont venir quand je serai calmée, ont dit les docteurs.
– Toris, cris-je, pourquoi tu ne viens pas?
Je commence a sangloter… Je regarde la pièce, elle est carrée avec des coussins sur les murs pour ne pas que je me fasse mal. Je vois des caméras, j’en conclus que c’est enregistré et écouté. Je ne sais pas où je suis, dans quelle ville. J’espère que l’amulette est entre de bonnes mains. J’entends quelqu’un arriver. Je fixe la serrure, je la brise par magie. Je ne sais comment j’ai fais ça.
– C’est Mari, ouvres-moi ma chérie.
J’hésite un long moment, alors sa blessure n’est pas si grave que ça. Je pousse la porte, elle rentre. Moi je me jette dans ses bras.
– Mari, aide moi.
– Tu peux appeler maman.
– Maman, si tu m’aime promet- moi de me sortir de là.
Je regarde la rousse, je veux lire dans les pensées comme font la plupart des elfes. Je ne sais pas comment on s’y prend, mais je vois quelques chose dans son esprit. Elle ne sait pas vraiment où se trouve Toris. Elle m’a dit la vérité tout à l’heure. Je reste longtemps dans les bras de Mari. Puis elle part, elle me laisse seule dans cette pièce qui me rend folle. Combien de vais-je rester ici ?. Toris… Où es-tu… Je souffre sans toi… Je peux sortir de la pièce sans de problème, mais je ne veux pas me faire prendre. Je vais attendre ce soir avant de m’en aller. Sivael qu’es-ce que tu fais, pourquoi tu ne m’attaque pas… Hormis attendre, je ne vois pas qu’est ce que je peux faire. Je vais essayer de dormir malgré le sol inconfortable de la pièce. Je ne suis trompée, car je m’endors direct. je sombre dans une sorte de cauchemar tellement réel que je me crois dedans…
Je marche dans la rue d’une ville, je ne sais pas laquelle c’est. Je cours entre les ruelles, je saute de fenêtre en fenêtre comme une sorte d’acrobate. Je fracasse les vitre. J’ai les mains tellement solide que cela me fait rien. Une femme et son enfant sont en train de pleurer et de crier a cause de moi, pourtant je ne suis pas moche. Je ne sais pas pourquoi mais j’attaque les personnes, je les tues et je vois leur sang, comme si j’étais un vampire. J’ai l’impression d’avoir beaucoup soif. Je sors de la maison, je saute tellement haut que je me retrouve dans la cheminée d’un autre maison, et je fais pareil. C’est horrible ! Je bois de plus en plus de sang. Je ne peux rien faire c’est un rêve, je n’arrive pas me réveiller. C’est un rêve tellement étrange, j’attends le plancher des maison, le vent qui hurle dans la ville. Je ressens la peur des personnes. Je continue a bondir comme un singe. Alerté par mes victimes, la police arrive et essaie de m’arrêter. Les hommes ont horriblement peur de moi. Je ne sais pas pourquoi. Je suis comme une sorte de géante. Je les tue avec rapidité, ils me tirent dessus, mais j’ai la peau épaisse je ne sens rien. J’ai comme des épées ou des lances dans mes mains. Car il y a des sorte de coup de griffe sur les victime. J’ai l’ouïe développée, ce me qui sert a entendre les pas des hommes. J’ai aussi l’odorat autant développée, cela me sert à repérer les pièges. On me blesse, et je pars en courant comme un cheval qui a peur. Je passe sur une flaque…
Je me réveille en sursaut, la chose que j’incarne n’est pas moi, mais un loup-garou. J’essaye de me détendre, je suis toute de sueur et je cache ma nudité car je ne sais pas pourquoi mais je suis nue. Et en parlant de mon corps, ma vraie mère péterait un câble si elle me voyait. J’ai quelque poils un peu partout sur le corps. Je regarde la pièce. Il y a un immense trou qui mène dehors. C’est une immense sortie, elle fait au moins deux mètre de haut.
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