Je les vois partir dans les champs dorés de la campagne, ils ont l’air proche. Je me place dans mon lit, et je commence a somnoler. Cela me fait du bien. Des fois je tombe dans des beau rêves, c’est magnifique ! J’ai dormis pendant deux heures.. Je suis en forme. Je vois Nuz, il est toujours super discret, mais je ne vois pas Alwena et Fañch. L’elfe se lève et s’approche de moi.
– On est que tous les deux, tout le monde est partit. Tu ne crois pas qu’on pourrait faire des choses ensembles?
– Je ne sais pas, dit quelque chose.
Il met ses mains de mon coups. Je me laisse faire, et continue par des caresses.
– Qu’est ce tu fais ?
– Je regarde si tu est tendue. On va méditer.
Ah je suis rassurée, je croyais qu’il allait faire plus que ça.
– Tu n’est pas tendue, tu vas bien commencer la méditation.
Nuz m’attrape par la main, et il m’amène dehors. On s’assit dans l’herbe douce. J’entends le vent qui secoue les champs. Les oiseux chantent dans les arbres. Je sens l’air frais de septembre. Mes cheveux volent avec le vent. Je me sens bien grâce a à la douce température.
– Ce n’est pas trop tôt pour acquérir les pouvoirs des elfes ?
– L’esprit tu l’a en toi depuis la naissance, il se réveille à l’adolescence. Tu dois le canaliser, il ne vient pas tout seul. C’est le corps qui vient tout seul.
On commence a respirer profondément. Puis il me dicte les choses qui faut faire. Il me dit de penser à des choses qui sont enfouies dans ma mémoire pour les ressortir comme des souvenirs récents. Au début c’est un peu compliqué, car je n’avais plus aucun souvenir. Je me concentre, une image floue apparait…
———
Je vit Toris sur la plage. On joua toute les deux à courir sur des rochers. On était très jeunes a l’époque. C’était une journée plutôt belle, il ne faisait ni chaud ni froid. Le temps idéal en Bretagne. On adorait cette plage, on y allait souvent. Toris courais devant moi, je la suivais. Je sautais de rocher en rocher, alors que Toris préférais me suivre en bas, elle avait peur de la hauteur. Moi je n’avais pas peur. Quand nous arrivâmes au bout des rochers. Je plonge dans l’eau, je n’avais pas pied, mais je n’avais pas peur du danger en ce temps. Toris me regarda, elle avait juste mit ses pieds dans l’eau.
– Toris, tu viens elle fraiche ?
– Non, maman m’interdit de me baigner aux endroits où je n’ai pas pied. Tu me fais trop peur Sophie, sort on va se baigner ailleurs.
Ce n’étais pas dangereux malgré les grosses vagues. Mais je sors en voyant que Toris se mets à pleurer.
– Je suis désolée Toris de t’avoir fait angoisser.
Je la consolais. Elle pleura pendant longtemps, mais je réussis à la calmer. Je la pris dans mes bras. On retourna dans la plage, où il y avait nos parents. Nous marchâmes sur les rochers tranquillement, je ne veux pas angoisser mon amie de nouveau. Sur ma droite, il y avait une sorte de grotte avec de l’eau. Toris sentis quelques goute de pluie.
– Il faut se dépêcher il commence a pleuvoir.
– Non, c’est sans doute la mer, viens il y a une grotte là-bas. Je rêve me baigner là.
– Je te suis, si on n’a pas pied. On rentre.
– Oui je t’en fais la promesse.
On arriva dans la grotte quelques minutes plus tard. Je fit une tentative pour voir le fond de l’eau. C’était bon, on avait pied. Toris me rejoignit et on joua comme des folles. Le rocher nous protégeait de la pluie, on était contente. J’arrosais Toris avec l’eau fraiche et elle essayais de me couler. On s’amusais bien. Toris sortit de l’eau car elle entendit quelques coups de tonnerre.
– Viens on rentre, je commence à avoir la trouille, et nos parent doivent l’avoir aussi.
On entendit un gros coup de tonnerre proche de nous.
– Toris attention !
Un gros cailloux tomba sur elle. Elle réussit a l’esquiver de justesse, mais coula dans l’eau. Je la rattrapai et la regarda, elle était inconsciente et son visage était ensanglanté. Je devais trouver une sortie dans la grotte. On entendit de plus en plus le tonnerre et la pluie, mais ca ne me dérangeait pas trop. Je suivis l’eau pour voir où elle menait. Je plongeai et je trouvai la sortie, je ramenai Toris sur un rocher. J’étais en train de la secouer.
– Toris réveille toi !
Quelques minute plus tard, elle ouvre les yeux. Je suis heureuse de la voir consciente.
– Il faut partir.
Son sang partit grâce à la pluie. Je jette un dernier regarde sur la grotte, et je vis un mystérieux homme vêtu de noir. Je clignai des yeux, l’homme avait disparu. Je portai Toris jusqu’à la plage. Depuis ce jour je n’étais plus la même…
———
J’ouvre les yeux, je vois Kyle et Toris arriver.
– Fifi, tu as fais un bonne sieste ?
– Oui…
– Excusez moi, mais on n’a pas terminer notre méditation.
Toris prends la mains de Kyle, et disparaît dans les champs aux couleurs de ses cheveux.
– Je croyais que j’allais souffrir à la mémoire de ce souvenir.
– Quand tu médite, tu revis les même émotions que quand tu l’a vécu. Tu peux te souvenir de tous les jours de ta vie, même le premier jour de ta vie si cela t’enchantes. Une chose est à savoir sur les humains, si tu leur raconte des événements passés depuis longtemps,eux, ils ne peuvent pas s’en rappeler.
– Et à quoi cela sert-il de méditer ?
– À te connaître dans les moindres détails, à revivre des émotions, à essayer de retrouver des choses. Quand on est jeune comme toi, cela ne sert presque à rien de méditer.
– Et toi au fait tu as quel âge ?
– 200 ans, c’est jeune pour un elfe. C’est bon, c’est terminé. tu peux partir.
– Mais tu as l’air jeune ?
– C’est normal les elles ne vieillissent pas. On peux changer d’apparence quand on veut, mais cela requiert une grande maîtrise.
– Je comprend mieux maintenant.
Je me lève et je vais voir Toris. Elle est assise avec Kyle dans l’herbe. Ils se parlent et rigolent.
– Alors c’était bien votre journée ? Demandai-je.
– Oui, on s’est beaucoup amusé. Je ne savais pas que Kyle était si rigolo.
– Les enfants le diner est prêt !
On y va tous. Avec Nuz c’est le moment de manger leur entrée savoureuse. Je me suis assez habitué à ne pas manger. Nous mangeons tranquillement, on peut voir un magnifique coucher de soleil sur les champs d’or. C’est une splendide soirée qui s’annonce. Après le repas, on va au bal breton. Ici cela s’appelle un fest-noz, ce qui veut dire fête de la nuit.
On se prépare, Nuz nous fait apparaître des brosses à cheveux. Avec Toris, on se coiffe. Toris se maquille, moi je ne le fait pas, je n’aime pas. Ma beauté est déjà là, pas besoin d’en rajouter. On met nos robes. Quand tout le monde est prêt, on part pour le fest-noz. Il est juste à cinq cent mètres du camping car. Ce n’est pas très loin, je ne vais pas trop souffrir à cause de ma jambes. On marche vers la salle du bal. Je regarde au dessus de ma tête, malgré le début de soirée je pouvais voir une étoile qui brille plus que les autres. Je crois que c’est Vénus, mais la mystérieuse étoile est au nord a côté de l’étoile polaire.
– Regardez cette étoile, elle est bizarre, informai-je en la montrant avec mon doigt
– C’est normal, ce n’est pas une étoile mais la planète Jupiter, répond Toris
– Moi, je ne dirais pas cela, je pense plutôt que ce n’est ni une planète ni une étoile, explique Kyle.
– Alors qu’est-ce c’est ? Demandai-je
– Je ne sais pas, mais un pressentiment et ce n’est pas important. Il faut passer un bon moment ce soir, répond Kyle.
– Oui, tu as raison. Il ne faut pas se prendre la tête avec l’astronomie c’est bourré de mensonge.
Tout le monde rigole. C’est bien vrai l’astronomie il n’y a rien de nouveau cela tous les dix ans. Il y a de plus en plus étoile dans l’univers, donc on n’en sait rien. Je remet mes yeux sur le sol, et je vois le bâtiment du bal. On y rentre, il n’y pas beaucoup de monde. Et le groupe de musique a à peine commencé. C’est un petit groupe de quatre personnes, un groupe breton composé d’un joueur de cornemuse, un joueur de bombarde, une accordéoniste et une saxophoniste.
Quand on arrive, le groupe joue une bourrée à trois temps. C’est une danse où il faut être à quatre. Et nous ne savons pas la danser. On s’assoit sur des chaises. On les écoute jouer, les musiciens ont une excellente énergie. Je ne vois pas le temps passé. Les musiciens ont commencé un nouveau morceau, c’est un andro. Moi je suis transporté dans un univers. C’est vraiment magnifique ! Toris, Kyle, Fañch, Alwena commencent à danser. Nuz ne les rejoint pas encore, il n’aime pas trop danser. Il préfère comme moi écouter la musique. Là la musique est différente. J’adore ! Ce n’est pas comme la plupart des groupe trad quoi font juste le thème, là ce groupe joue plus que le thème, il joue des secondes voix, des contrechants et des improvisations plutôt jazz. C’est magnifique, quel bonheur ! Les musiciens commencent une scottish. Toris et Kyle dansent ensemble, je les vois heureux. Je suis content qu’ils passent un bon moment. C’est partit pour un nouveau tour, c’est toujours différents et j’adore. Je ne vois pas le temps passé ! Les musiciens commencent un nouveau morceau, les gens dansent. Je recherche des yeux Toris, je ne la vois plus. Même Kyle d’ailleurs. Je me lève pour y voir mieux, mais aucun succès je ne les trouve pas. Je me dirige vers les toilettes, peut-être qu’ils sont là-bas. Moi je suis angoissée de ne pas les voir. J’ouvre la porte des toilettes, j’entends quelque chose de bizarre. J’essaie de voir entre les serrures, je sais que ce n’est pas bien mais je veux savoir. La plupart des toilettes sont vides. À part une…Kyle et Toris sont a l’intérieur. Ils sont à moitié nus, et il sont en train de s’embrasser et de se toucher. Je ne sais pas que je dois regarder cela, mais cela me rassure pour Toris. Je ne plus bouger, je suis pétrifiée. Je sais que le temps s’est arrêté, chaque seconde est un pur plaisir pour ceux. Je sursaute, Fañch est là.
– Qu’est-ce que tu fous ici ? Demande t-il
– J’attends pour aller au toilette. Cela ne se voit pas?
Je ne le laisse pas répondre, je pars plutôt rapidement avec mes béquilles. Je marche, et il met sa main sur mon épaules pour m’arrêter.
– Attends, je ne voulais pas te faire partir.
– Pourquoi tu veux toujours être où je suis tout le temps?
– J’ai peur que tu sorte avec un autre garçon.
– Je n’ai pas vraiment la tête à penser à ça en ce moment.
Je continuer de marcher, j’appelle Nuz et on sort. J’ai besoin de prendre l’air. Le meilleur moment arrive pour Toris maintenant, pourquoi pas pour moi aussi. On s’allonge dans l’herbe moelleuse et humide. On regarde les étoiles. Il y a toujours la mystérieuse étoile, on dirait qu’elle a grossit depuis hier.
– Tu ne sais pas qu’est ce que sait ? Demandai-je à Nuz.
– Je ne sais pas, je ne suis pas un astronome. Mais ce n’est ni une planète ni une étoile. Cela grossit de jour en jour.
– Regarde une étoile filante.
Ce n’est pas la saison des étoiles filante, mais j’en vois pas mal. Peut-être que je vais être chanceuse demain. On reste couché en train de regarder les étoiles et d’écouter la musique en fond. C’est plutôt agréable et magique. C’est extraordinaire ! Aucun nuage n’est là, la lune ne s’est pas présenté non plus. On peut voit le maximum d’étoiles. Ma robe commence à me coller à la peau à cause l’humidité de l’herbe un peu haute. Cela ne me dérange pas trop, on est la nuit et personne ne nous voit. Mes yeux commence à se fermer, je ne veux ni me lever ni rentrer. Je ne peux plus rien faire, je sombre dans cette herbe si moelleuse et douce.
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