Je me retourne, j’ai senti une présence dernière moi. J’entraperçois une ombre. Je la suis… Je prends une sorte d’escalier en décombres, je vois toujours l’esprit, il tourne à gauche. Si c’est un piège ? Je m’arrête brutalement !
C’est ma meilleure amie tout de même ! Et pas grave si c’est un piège. Je tourne à gauche… Je suis dans une petite salle, pas de fenêtre. Elle est bien éclairée par des lustres. Au fond de la salle, je vois Toris attachée solidement sur une chaise.
– Ca va ? Je vais te sortir de là !
Je suis tellement en colère que je ne vois pas le visage effrayé de Toris signalant des intrus dans la salle. Ses yeux bleus sont tristes, et sa longue chevelure blonde est en bataille.
– Notre piège à fonctionné ! Pas vrai Létus?
– Oui, on a les deux en plus, Anzéline.
– Tu as deux possibilités qui s’offrent à toi, mourir dans d’affreuse souffrance, ou nous donner ton amulette en argent, proposa Anzéline plutôt gentiment.
– Jamais !
– Et qu’est-ce que tu vas faire ?
Malgré la situation difficile de Toris, je n’ai pas peur d’Anzéline avec son nez crochu et des cheveux délavés. Je balaye rapidement la salle de mes yeux pour quelques quelques choses. Sur une commode il y a un cruche avec du sang à l’intérieur.
– Ne fais pas ça !
J’ai la bouteille pleine de sang entre mes mains, c’est ça leurs réactions. Les deux vampires sont statiques depuis le début de la rencontre. La sorcière s’approche de Toris, moi je me jette sur elle pour la protéger. Mais une bulle invisible me l’empêche, je suis prisonnière ! Anzéline ricane jusqu’à se couper les cordes vocales.
– Tu la touche pas !je hurle de tous mes poumons.
– Qu’est ce que tu va faire bloquée dans une bulle cosmique? Merci à Létus pour le sortilège.
– J’ai toujours votre nourriture !
Je leur montre bien la cruche, puis je la fracasse contre le sol. Ils changent vite leur attitude.
– Je crois que tu n’a pas bien compris. Si tu ne me donne pas ton amulette, ton amie va mourir sous tes yeux.
– Aide moi… soupira Toris.
Anzéline mit ses mains sur sa bouche, Toris ne se laisse pas faire. Je vois l’ongle hyper pointu vers son coup. Je reste pétrifiée, mais la fin je jette mon amulette vers les ravisseurs. Ils la prennent. Je croyais qu’elle allait me libérer, mais non elle disparu avec Létus.
Comment sortir de là ? Je commence à réfléchir. On est tout les deux prisonnières ! Je ne trouve aucune solution, il faut que la bulle disparaisse. Les minutes passe, je ne résolve pas le problème, je commence à angoisser. Je vois de l’eau dans la salle, son niveau monte rapidement. Je ne sais pas si c’est de la chance ou la malchance mais la bulle me protège de l’eau. Il faut agir vite ! Je commence à taper contre la bulle avec mes poings, mais cela ne fait strictement rien ! Le niveau de l’eau qui arrive à la poitrine de mon amie, j’ai de plus en plus peur de la voir mourir sous mes yeux. Alors, je me jette sur elle par instinct. Le bouclier cède, je libère Toris et on sort…
– Tout va bien ? Je demande en l’enlacant.
– J’ai eu très peur ! Et toi j’ai vu que ta maison a été engloutie.
– C’est triste ! mais je ne sais pas pourquoi Kyle m’a sauvé la vie.
– Merci pour tout que ce tu a fait, tu est vraiment une meilleure amie, maintenant où vas-tu habiter ? s’enquiert Toris.
– Je ne sais pas, je préfère rester ici. et où sont tes parent ?
Un silence apparait, je conclut qu’ils c’étaient morts à cause des vampires.
– Tu peux me donner des habits ?
– Oui bien sûr.
Je monte dans sa chambre, je me change les habits. Je pris un pantalon simple et un tee-shirt assorti. Je descend dans la salon. C’est une ambiance sinistre règne dans la maison.
– Tu as des fleurs ?
– Oui, tu peux les cueillir dehors j’en ai de toutes les couleurs.
Je sort de la maison, je perçois des roses sur le mur sur le mur de la maison. j’en prend quelques unes, puis avec Toris, on va au rivage. Arrivée devant la mer, j’ai la robe et les fleurs dans les mains.
– Je t’aime… dis-je en soupirant.
Je les lance dans la mer et je sanglote dans les bras de mon amie. J’entends le vent gémir dans mes oreilles. Je sens l’écume de la mer sur mon visage. C’est un moment tout aussi sinistre que merveilleux.
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