Un vieux qui vient dans une taverne proposer un job fabuleux. Je savais que c'était forcément un piège à cons, mais on ne m'écoute jamais. Bon d'accord, j'en avais besoin de cet or. Un besoin urgent et légèrement vital, oserais-je dire. Et maintenant, me voilà sur les routes à jouer les nounous pour des nobliaux qui se chamaillent et des pèlerins qui partent à l'abattoir en chantant. Ah, tiens, démons droits devant. Ne quittez pas, je reviens. J'espère...
Je fixais mon verre avec intensité en résistant à l’envie furieuse de balancer son contenu à la face de l’enfoiré qui venait de s’installer à ma table. Parfaitement conscient de l’effet qu’il produisait, son regard me défiait de jeter autre chose qu’un godet empli d’alcool. — Alors Sherona, tu ne me proposes même pas une chopine ? me lança-t-il avec un sourire goguenard. Renverser la table de la main droite ? Une demi-seconde. Max. Dégainer de la main gauche Khajara, ma dague adorée, dans un même mouvement ? Encore moins. La lui enfoncer dans la gorge et ...
Les Aventures de Sherona : Voyage au pays des morts (T.1) de Jasper est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Utilisation commercial interdite - Modification interdite. Partage autorisé.
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Minuit et demi, mon heure rituelle pour publier un nouveau chapitre 🙂
La difficulté, pour moi, du cours de géo est d’éviter le syndrome Silmarillion incompréhensible qui fera fuir 99% des lecteurs 😀
ça manque les notifications, je suis bien d’accord. Je peux te faire signe sur Twitter, si tu l’utilises, quand je publie. Je suis censé faire un chapitre tous les 6 jours jusqu’à fin octobre, pour tenir ma deadline.
En fait, pour ne pas me bloquer, je m’impose d’écrire quelque chose chaque jour. Même 4 mots, et vraiment 4, je n’exagère pas. Parce que l’esprit continue à penser à l’histoire en arrière plan dans ma tête toute la journée et, parfois, ces quelques mots ou ces deux lignes ont fait avancer le schmilblick et deux lignes par jour pendant plusieurs jours finissent par me sortir de l’ornière.
Comme c’est mon 2ème roman, même si le premier n’est pas en version finale, ben j’arrive à produire un peu plus que ces quelques mots à chaque fois et à anticiper les galères, vu que je sais sur quels aspects je suis plus en difficultés d’écriture. Faut prendre les XP petit à petit 😉
Y a aussi le principe du premier jet par rapport à la version finale qui aide à dédramatiser et à éviter de se juger négativement pour rien.
Enfin, j’ai trouvé le temps de lire ton chapitre (c’est dommage qu’il n’y ait pas un système d’alerte pour ça, d’ailleurs). Merci pour le futur cours de géographie, je sais que c’est pas évident à introduire sans perdre son lecteur dans des détails parfois pas très importants.
Je t’envie de réussir à finir ton chapitre même quand tu as du mal. Moi je suis plutôt du genre à écrire cinquante pages quand j’ai de l’inspiration et rester bloquée pendant des semaines sur une transition à la noix même pas importante. C’est particulièrement agaçant, surtout quand tu sais très bien ce qu’il doit se passer juste après…
En tout cas, j’attends aussi avec impatience la suite !
Chapitre 8 en ligne. Finalement, le cours de géo sera pour le début du 9 😉
J’ai ramé de chez ramé pour l’écrire, mais au moins il est là ! Allez, hop, au suivant 🙂