Il y a des milliers d’années, tellement longtemps en arrière que personne ne se souvenais précisément de ce a quoi le continent ressemblait avant, un mur gigantesque destiner a protéger les Phees avait été ériger. Ce mur séparait le continent en deux, comme une balafre sur un visage. Fait de pierre dure et lisse afin que personne n’ait l’idée de l’escalader, il était de jour comme de nuit surveiller et garder étroitement par les gardes d’Ormidia. Personne ne pouvait l’approcher suffisamment pour ne serais-ce que toucher cette pierre qui protégeait le royaume des créatures ténébreuses qui se trouvaient derrière. Ayla leva la tête pour apercevoir le sommet. Ce dernier se trouvait très haut, beaucoup plus haut que la cime des plus grands arbres, perdu dans les nuages qui engloutissait les derniers mètres de pierre. Mais si la hauteur du mur était trop haute pour pouvoir la franchir, peut-être les anciens, ceux qui avaient il y a des milliers d’années construit la frontière, n’avaient pas fait de même pour la partie enterrée ? La jeune fille devait de découvrir un passage en dessous du mur qui pourrait lui permettre de découvrir le monde qui se cachait derrière cette mystérieuse et infranchissable frontière … Elle se faufila entre les troncs des arbres et s’accroupis derrière un buisson. Quelques mètres plus loin, les premiers poste de gardes s’étalaient, ainsi que les kilomètres de grillages et de barrières. La jeune fille observa les dehambulations des pantins en uniforme. Une fois elle s’était déjà fait prendre en train de trainer près de la frontière. Trop près selon les gardes qui l’avaient arrêter avec force. La jeune fille se souvenait encore du visage furieux et soulager de sa grand-mère lorsque cette derniers avait du venir la chercher au poste de garde ou elle était retenue. Ayla suivit les barrières cachées sous le feuillage et finit par arriver la ou elle avait trouver un passage. Elle descendit dans la crevasse et scruta l’obscurité qui régnait dans le trou. Le trou, mesurant environ un peu plus d’un mètre, était une sorte de tunnel, peut-être une vieille canalisation oubliée. Même si l’eau coulait encore un peu a l’intérieur, ce tunnel était a demi effondré a certains endroits. Aucune personne ayant une once de bon sens ne s’aventurerait dans ce trou sombre mais Ayla n’était pas une personne censé. Elle était une aventurière née. La jeune fille s’enfonça donc dans les profondeur ténébreuse du tunnel, mais avant, elle alluma une petite bougie afin de ne pas se retrouver coincée dans les nombreuses crevasse ou fosses qui s’étaient formées durant les siècles de délabrement. Ici, poutre, pierre, végétaux, dévalaient les murs comme si la terre avait vomi toutes les construction des Phees. Le plafond a demi-effondré obligeait Ayla a se baisser et les nombreuses pierres fendues rendues coupantes la forçait a faire attention a chaque pas qu’elle faisait dans cette antre abandonnée. Sous ses semelles, l’eau boueuse clapotait et les amphibiens fuyaient l’intruse ayant pénétrer dans leur territoire qui piétinait le sol spongieux. Ayla n’avait pas le droit d’être la. A vrai dire, elle le savait mieux que quiconque mais son envie de découverte la poussait a dépasser les limites. Elle savait que si elle se faisait prendre, les ennuis seraient beaucoup plus grand que la derniers fois. Peut-etre resterait-elle enfermer a vie pour l’empêcher de continuer de chercher un passage ? Apres plusieurs minutes de marche et d’escalade qui lui semblèrent durer des heures, elle arriva dans une cavité ne s’étant pas effondrer. ici, les murs de pierre étaient encore lisses et l’eau par terre n’était pas devise par les ruines et les rochers qui s’étaient détacher du mur. Ayla brandit la bougie devant elle et observa attentivement l’obscurité devant elle. Jamais elle n’était aller plus loin, mais elle était sure que ce passage passait en-dessous de la frontière. Mais ne sachant quelle épaisseur le mur faisait, comment savoir quand elle serait passer de l’autre coter ? La jeune fille fixa l’eau en face de ses pieds et fit un pas. Voila, elle avait dépasser l’endroit ou elle s’était arrêter la dernière fois. Ayla sourit et continua d’avancer. Jusqu’ou continuait ce tunnel ? Elle n’en avait aucune idée … Peut-etre avançait-il jusqu’au bout du continent ? Un écho la fit sursauter. Il venait de tout droit dans le couloir. Est-ce que c’était un éboulement ? Non. Cela ressemblait plus a des bruits … des bruits inhabituels. Des bruits inhabituels qui se rapprochaient … Un frisson remonta le long de sa colonne vertébrale, comme un doigt froid dessinant un trait dans son dos. Une peur la saisit subitement et elle recula. Etait-ce les créatures terrifiantes d’au-delà du mur ? Etait-ce les effrayantes »Phees des Glaces » que tout le monde redoutait ? Ayla sentit son coeur battre la chamade. Qu’est-ce que cela pouvait-il bien être ? Un tremblement secoua la galerie et la bougie s’échappa de sa main moite. Puis ce fut le noir. La bougie était surement tomber dans l’eau … et elle se retrouvait la, dans le noir, avec une créature qui se rapprochait d’elle. Une peur mordante lui déchirait le ventre. et les pas se rapprochaient. Encore et encore. A un moment, elle crut sentir un souffle chaud sur son visage et elle sentit les poils de sa nuque se soulever. Avec rapidité, elle saisit son sac et fourra sa main a l’intérieur. Ses doigts se refermèrent sur une bougie et les deux pierres qui lui serviraient a l’allumer. Avec une terreur assourdissante, elle fit cogner les pierres entre elles ce qui produisit une étincelle qui alluma la bougie. Du premier coup, la peur lui avait donner une précision extreme. La jeune fille brandit la bougie dans le couloir sombre. Rien. Il n’y avait rien. Avait-elle rêver ? Peut-etre, mais mieux valait partir pour aujourd’hui. Ayla se retourna et suivit une nouvelle fois le tunnel en sens inverse. Mais une désagréable sensation la poursuivait ce jour-ci contrairement aux autres jours: celle d’avoir l’impression qu’on la suivait.
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