Je suis mort. Je vais essayer de vous prévenir pour ne pas que vous veniez ici. Cette école, c'est le siège du démon et rien ni personne ne peut en sortir. C'est une torture sans fin. Je laisse une vidéo derrière moi, en espérant que personne ne fasse la même erreur que moi... Ne venez pas me chercher.
Je courrai le plus rapidement possible. Je ne savais pas si j'étais poursuivi ou non, mais j'avais conscience d’être en danger. En très grand danger. Je ne ralentis pas et avançai le long du couloir sombre, humide et délabré de l’université dans laquelle je se trouvais. La faculté des sciences Andreï Alonzo, école abandonnée depuis plus de vingt ans. Des rumeurs circulaient sur le net, disant qu’il s’agissait d’un des lieux les plus hantés de la planète. Ça avait attiré pas mal de monde, notamment les pseudo-détectives en paranormal. Et moi, celui qui tentait déses ...
Madness Haunt de Dylan P.F. Baele est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Utilisation commercial interdite - Modification interdite. Partage autorisé.
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Merci beaucoup. ^^
En fait, le truc c’est que j’avais écrit cette nouvelle à la troisième personne… Et pour une raison que moi-même j’ignore, j’ai tout changé pour la transformer en première personne…
En tout cas, encore une fois, merci, je ne m’attendais pas à ce que ça ait un effet comme ça. 🙂
Tout d’abord, j’aimerais dire à quel point cette nouvelle m’a plu. Mais, vraiment, vraiment.
Je suis fascinée par tout ce qui concerne l’occulte, le spiritisme et le surnaturelle… Si je pouvais dire sans rougir que j’étais une groupie de ces sujets-là, je le dirais sans hésiter.
Par contre, bien que fervente adepte de l’écriture à la première personne, certains petits détails m’ont quelque peu ennuyée…
Parce que le soucis, avec l’utilisation de la première personne, c’est qu’on ne peut pas TOUT donner au lecteur; certains détails sont trop explicites pour un Ghost Hunter sur le point de mourir. Si la nouvelle avait été écrite avec un narrateur omniscient, cela ne m’aurait pas dérangée. Le problème, c’est que du coup, ce « je fais une petite crise d’angoisse », par exemple, m’a fait tiquer. Ton perso est en panique, on le sent au bord du gouffre nerveusement, il est essoufflé, paniqué, et lorsqu’il précise que sa crise d’angoisse est « minime », la tension redescend d’un coup, d’un seul.
Pareil pour quelques autres descriptions, qui, selon moi, auraient mieux fonctionné avec un narrateur à la troisième personne.
Bon, j’arrête de faire la rabat-joie, et termine sur une note hyper positive : j’ai vraiment accroché à l’univers, et je pense faire des cauchemars avec la gamine… Et ça, c’est bon signe 😉