C’était en 2009 que l’on a remis les premiers prix Nobels pour les recherches contre le vieillissement... tu aurais préféré les fusiller... mais à quoi cela aurait il servit? Ces gens étaient des scientifiques, ils ont fait avancer la science, ils ont fait leur boulot, ce que le reste de l’humanité a fait de leur travail... est le problème de l’humanité. Ils ne sont pas plus coupables que toi... pas plus innocents non plus. Le grand problème de l’humanité, tu muses, personnes ne semblent être responsable de ses atrocités, pourtant il y a bien quelqu’un qui appuie sur la gâchette, il y a bien quelqu’un qui décide de violer, tuer, piller, voler, chanter ou voter.
L’orphelinat de Santa Teresa, au nord de Santiago, un bled perdu des dieux. L’état de délabrement tend à faire penser que ceux qui entrent ici n’ont guère d’espoirs une fois sortis. L’argent fuit les lieux comme la populace les sidaïques... pour de guère meilleures raisons. On touche ici a des gens qui ne pourront rentrer dans le système, qui ne pourront dépenser, dont le nombre est trop restreint pour être utile en période électorale. On les parque là, le sens du devoir accomplis, emplit d’une sourde fierté qui a pour effet secondaire de magiquement nous faire oublier ...
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Salut ! J’avais un peu de temps ce matin, alors j’ai lu les cinq premier chapitres de cette histoire.
Dans les bons côtés, on peut citer pas mal d’idées intéressantes pour mettre en place une ambiance où la société opprime, même si on reste dans les classiques des récits cyberpunk. Le soucis, c’est que j’ai eu une impression de trop, d’exagération ; comme lire un très long journal de Rorschach. La constance des thèmes de la corruption, de la pauvreté m’a paru plutôt maladroite, le point de vue ne s’y prêtant pas. Si cela décrit un univers très sombre, cela se contente de dire de façon crue qu’il est très sombre, sans nous laisser la moindre marge d’interprétation ou d’avoir au moins l’habileté de nous le montrer.
Je dois dire que j’ai trouvé le premier chapitre assez lourd, mais finalement, c’est celui qui, d’après moi, fonctionne le mieux. Car pour ce qui est de la suite, si je ne suis pas vraiment partisan des narrations à la seconde personne, il m’a semblé que tout était assez indistinct. Pas de dialogues distincts, ça manque un peu de dynamisme, et ça n’est pas très facile à suivre. C’est un peu confus, aussi, et j’ai eu du mal à aller au bout de certaines phrases. Peut-être cela mériterait d’être un peu plus organisé ? Peut-être cela vient-il aussi du découpage des paragraphes… Les constantes références à des éléments de la culture populaire actuelle n’aident pas, je trouve, à rentrer dans l’univers.
J’encourage quand même à continuer ! Il y a bien une ambiance qui, à défaut d’être posée subtilement, existe, et un parti pris de narration intéressant.