Le rendez-vous nocturne du 19 janvier 1996 fut particulièrement éprouvant. Le vieillard sentait le froid ronger ses os, et seule la perspective du verre de cognac en compagnie de son ami disparu lui permit de poursuivre son chemin jusqu’au cimetière sans trop de difficulté. Alors qu’il s’approchait de la tombe, quelle ne fut pas sa surprise de découvrir qu’il n’était pas seul ! La corneille, perchée sur son double gravé dans la pierre, semblait l’attendre. Nouvelle non corrigée
Une fois, sur le minuit lugubre, pendant que je méditais, faible et fatigué, sur maint précieux et curieux volume d’une doctrine oubliée, pendant que je donnais de la tête, presque assoupi, soudain il se fit un tapotement, comme de quelqu’un frappant doucement, frappant à la porte de ma chambre. Le corbeau, Edgar Allan Poe – 1845 Le vieil homme vivait là depuis des dizaines d'années, tant d'années qu'il en avait perdu le fil et ne pouvait plus les compter. À quelques centaines de mètres se trouvait Amity Street, rue bien connue pour avoir abrité la demeure d'Edgar A ...
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4 commentaires Ajouter le votre
Un très beau texte d’une belle sensibilité! Bravo
Jolie histoire, très touchante 🙂
@Jerrykan Alkan : Merci beaucoup, je suis contente que cette histoire t’ait plu 🙂
Je reste scotché par cette nouvelle Rozenn. Je n’ai rien à dire, pour moi c’est parfait. J’ai pris un énorme plaisir à lire cette histoire, et je t’en remercie.
Je ne connais pas très bien Edgar Allan Poe, néanmoins ton récit m’a quand même bouleversé, c’est très poignant et tellement bien écrit. Je n’ai qu’une chose à dire: Bravo ! 🙂