Vincent est un camionneur heureux et expérimenté de la route. Pourtant, sa vie va complètement basculer quand un groupe de kidnappeurs particulièrement étrange va s'emparer de lui et de sa flotte de camions. Il y a odeur de complot. Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ? Que veulent-ils et quelle est leur ultime destination ?
Quelque fois, quand une immense douleur nous étreint, certaines nuits peuvent nous paraître encore plus longues et plus noires que toutes les autres… C’est un état de fait. Hélas, pour certains, une de celles-là, dans des circonstances exceptionnelles, ira jusqu’à ne plus jamais enfanter le jour. Tiré du grand livre de l’ailleurs. Lumi-tome 90,034, conduit-fibre 517,340, page- écran 17,007, verset 80, paragraphe 4b, alinéa 8. Un étrange et long convoi s’amène. Vu du ciel, les lueurs pâles de leurs feux et phares les font ressembler à une horde de chenilles ...
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6 commentaires Ajouter le votre
Bonjour Phil,
Merci de tes bons commentaires.
Je vais retravailler la première partie, c’est certain. Je l’ai écrite sur une longue période de temps. C’est peut-être pour ça qu’il y a cette différence de fluidité entre les deux parties. J’ai fais beaucoup de recherches sur le vocabulaire qui entoure la putréfaction des chairs ainsi que sa chute pour donner un effet multiplié. Je suis content que tu aimes.
Oui, effectivement, tu as raison, je suis très visuel et j’adore Giger et ses mondes lugubres. Ouais, tiens, j’y avais pas songé: « La mutante « , super film. le premier seulement. Les autres m’ont déçu. J’ai fais de l’illustration et de la BD au collège. J’imagine des scénarios depuis que je suis tout petit. En littérature j’aime beaucoup Edgar Allan Poe, Philip K. Dick et Jack Williamson pour leurs univers noir. L’écriture est devenue une vraie passion pour moi. Ça, c’est certain !
Peut-être y aura-t-il une suite à cette histoire, qui sait ?
À +
Lornock
Salut Lornock,
Honnêtement, je me suis littéralement laissé emporté par ton histoire.
Effectivement, la lecture du premier chapitre est bien moins fluide que le second. Je trouve les noms de tes aliens vraiment génial. J’ai bien rit.
Sur le final, je m’y attendais un peu mais c’est ultra efficace, j’ai adoré. Le dernier mot fait l’effet d’une bombe.
Je trouve qu’il y a, à la fois, un côté absurde mêlé à du space-horror. Parfois, ça m’a rappelé le film » La mutante » et les monstres tordus de H.R. GIGER.
Bref, une histoire atypique. J’en redemande. Bravo.
Bonjour à vous, cher ami de la science-fiction!
Il est toujours flatteur de recevoir un commentaire d’un connaisseur du genre. Ce que vous êtes certainement. Je suis très heureux que vous ayez pris de votre temps précieux pour me lire. J’aime quand un lecteur me dit que l’ambiance malodorante que j’ai voulu créer est perçue et que le texte lui a laissé une bonne impression dans l’ensemble. Je vous en remercie sincèrement. J’aime que mes personnages souffrent. À la limite, qu’ils soient torturés. L’histoire s’y prête bien. Alors je tire une profonde satisfaction à l’écrire.
Il est important pour un écrivain d’avoir le « feedback » de ses lecteurs. Et qui plus est; de savoir ce qui cloche dans un texte et ce qui l’a accroché. Ce site très intéressant permet cette interaction. Ce qui n’est pas souvent le cas ailleurs, ou aussi facilement.
Bref, j’aime surprendre le lecteur dans mes nouvelles, avec des effets de chutes. Je travaille sans relâche à peaufiner mes écrits, et je continuerai de m’améliorer avec cette nouvelle formule intéressante qu’est Tellyon. Après tout, le but est d’arriver à plaire à de plus en plus de lecteurs. Texte après texte.
J’aimerais, si cela ne vous incomode pas trop que vous me précisiez cette phrase: « L’expression, au départ, m’a troublé, » Parlez-vous de la citation du grand livre de l’ailleurs, insérée en exergue du début de l’histoire ?
Merci encore de votre franchise !
D’autres textes paraîtront bientôt.
Lornock
J’adore les nouvelles de science-fiction, ça tombe bien !
Dans un premier temps, j’ai eu un tout petit peu de mal à rentrer. Le style me paraissait légèrement trop écrit, avec beaucoup d’emphase et un excès d’adjectifs que je jugeais d’un intérêt discutable. L’expression, au départ, m’a troublé, et je ne suis pas sûr d’avoir tout compris. C’était néanmoins assez fluide et ça se lisait avec plaisir. L’humour latent me semblait sympathique. Je cherchais à savoir de quel genre c’était le pastiche.
Ensuite, et c’est encore plus vrai pour le second chapitre, j’ai accroché et trouvé ça bien pensé. À partir du moment où l’on rentre dans les projets de la nécrosoïde, on commence à vraiment entrevoir l’intrigue, et ça m’a plu bien davantage. Les descriptions sont géniales : on a aucune idée d’à quoi ça ressemble exactement, mais on sent que c’est baveux, dégoulinant, malodorant, bref, sale. J’ai vraiment adoré l’érotisme qui se dégage de la scène d’accouplement, un moment magique !
En somme, une bonne nouvelle bien écœurante (dans tous les sens du terme).