C’est la pire angoisse de tout écrivain : la page blanche ! Chaque auteur l’a déjà ressenti, tous la redoute, et pourtant, elle n’est pas si effrayante que cela lorsqu’on a appris à la dompter. Facile à dire ? C’est vrai ! Mais voici quelques conseils qui vous aideront certainement à la surmonter.

Accepter la page blanche.

Cela peut apparaître comme un enfonçage de porte ouverte, mais c’est la première étape : accepter que la page blanche puisse arriver, que ce n’est pas une catastrophe, ni une honte, ni un phénomène irrémédiable. Le mauvais réflexe, que tout auteur peut avoir au départ, est de cristalliser son attention dessus. Un peu comme quelqu’un à qui il arriverait une panne dans un moment intime ! Trop se focaliser sur cet accident risque d’engendrer un stress qui vous bloquera la fois suivante, puis encore plus la fois d’après et ainsi de suite. Comme pour l’autre exemple, acceptez-le ! Vous n’êtes pas une machine et ne pouvez pas être un David Gemmel en puissance tous les jours..

Trouver son environnement idéal.

Certains ont besoin pour écrire de s’enfermer dans une pièce sans fenêtre, d’autres d’être à la terrasse d’un café, d’autres encore d’entendre bruire le vacarme de la foule. Chacun a son environnement privilégié, dans lequel il se sent bien et où son imagination et sa créativité s’expriment mieux. Tout le jeu est de trouver le votre ! Il n’y a aucun règle précise alors testez, expérimentez et identifier bien vos lieux de prédilections ! Cela vous aidera grandement !

Etre dans de bonnes conditions.

Vous venez de passer une journée épuisante au travail, l’ambiance est tendue à la maison, vous avez des paperasses administratives par dessus la tête ? Évitez de vous mettre à votre table de travail dans ces moments là (sauf si des idées lumineuses vous viennent, bien sur) ! Le contexte extérieur influe beaucoup sur votre capacité d’inspiration, aussi, n’allez pas au casse-pipe si c’est résolument un jour sans. Demain est un autre jour, et vous acharner inutilement si le contexte ne s’y prête pas ne sert à rien. Dans le même ordre d’idée, sachez vous créer votre petit rituel d’auteur : une bonne douche, un verre de vin, un thé, de la musique, peu importe, mais avant d’écrire, pensez-y : faites-vous du bien !

Créer un sas de décompression.

A peine attablé devant votre feuille, les pensées de la journée continuent de tourner dans votre tête, venant parasiter votre imagination. Prenez le temps de décompresser ! Chacun sa méthode pour ralentir le rythme de son esprit et atteindre un bon niveau de sérénité ; toutefois, une méthode qui a fait ses preuves est de commencer par vous replonger dans les dernières pages que vous avez écrites. Pas pour les corriger, seulement pour le lire ! Cela aura deux effets : d’une part, cela vous remettra dans le contexte de votre histoire, vous replongera dans son univers ; d’autre part, en vous concentrant sur votre écrit, vous aurez bien plus de facilité à évacuer les pensées parasites. Une bonne astuce !

Ne pas attendre l’inspiration.

C’est l’erreur que font tous les jeunes auteurs, tant qu’ils écrivent encore « à l’envie » : attendre que l’inspiration naisse, spontanément, telle une fleur de lotus. Sauf qu’à partir d’un moment, l’inspiration spontanée devient de plus en plus rare. Tous les auteurs expérimentés vous le diront : écrire est un travail ! Et il faut parfois se forcer à écrire, même si ce que l’on écrit n’est pas parfait sur le coup, et quitte à y revenir plus tard. Car, comme l’appétit vient en mangeant, l’inspiration vient en écrivant. L’inspiration n’est pas toujours spontanée, au contraire : elle se provoque !

Savoir saisir les occasions.

Ce dernier conseil ne vous servira pas forcément si vous vous retrouvez à sec devant votre feuille, toutefois, il vous permettra peut-être d’éviter quelques fois cette situation. Il est tout simplement de savoir saisir les idées au vol ! Parfois, sans que vous ayez décidé d’écrire et sans que le contexte si prête particulièrement, une bonne idée peut vous traverser l’esprit. Ne la perdez pas ! Notez la dans un coin, en quelques mots, quelques lignes, voire un simple dessin pour les plus graphiques d’entre vous. Si vous n’avez pas le temps de la développer sur le coup, vous serez ravi de la retrouver plus tard lorsque vous vous mettrez au travail.

La page blanche, ça arrive aussi aux plus grands écrivains. Et chacun la gère différemment : Découvrez comment dans cet article du site Envie d’écrire.

Et pour vous aider dans l’écriture : retrouvez tous nos conseils d’écriture !

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